Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 avril 2015 1 06 /04 /avril /2015 17:48
La mal bouffe, dérapage industriel ?!

Ceci est une histoire vraie dont seuls les noms des protagonistes ont été changés. J'ai eu envie de vous la conter car à quoi cela servirait-il si les galères des uns ne nous servaient pas d'exemple ?

Emilie est une jeune femme de 40 ans. Maman de 2 gamines de 13 ans et 10 ans, elle est ostéopathe de son état. Si l'aînée a poussé sans problème, cela n'a pas été le cas de la petite. C'est à son entrée en maternelle que les soucis ont commencé sans toutefois que cela alarme ses parents, les premiers contacts avec la collectivité générant souvent des infections à répétition. L'ostéopathie crannienne ne donnant pas de résultats spectaculaires, Emilie a eu la chance de rencontrer un praticien qui a tout de suite suspecté un problème alimentaire. Tout ce qui est réputé générer des réactions allergiques a été retiré de l'alimentation de l'enfant puis petit à petit réintroduit jusqu'à ce que l'on puisse isoler l'agent responsable : les laitages !

Les années ont passé, Emilie petit à petit a repensé sa manière de vivre. Elle a lu, collecté et partagé des informations : aromathérapie, homéopathie … elle est devenue une pro de la médecine naturelle et sans pour autant devenir fanatique, elle est partie en guerre contre la mal bouffe.

Jusqu'à ce que la plus jeune des gamines parte en classe verte, tout allait pour le mieux, la famille affichait une bonne santé insolente. Exit les rhumes, grippes, gastros ! Emilie, qui s'était arrangée pour que ses filles ne fréquentent pas la cantine, appréhendait ce séjour qu'elle ne pouvait éviter, ce même si fille maîtrisait bien les contraintes inhérentes à son allergie.

3 jours après le début du séjour, son mari l'a interrompu en pleine séance de soins, à son cabinet. L'école venait d'appeler, Justine n'allait pas bien et l'enseignant envisageait de faire appel aux urgences médicales ! La nécessité faisant loi, Emilie a annulé ses rendez-vous et une heure plus tard, le couple prenait la route du Conflent pour retrouver leur fille en pleine crise d'asthme. De leur propre chef, ils décidèrent de ramener l'enfant dans la plaine où le médecin traitant l'attendait. Ventoline en urgence, interrogatoire pour tenter de définir ce qui avait pu générer la crise, totalement inédite. Confrontées au planning des menus qu'Emilie avait récupéré au centre de séjour, les réponses de Justine, certaine de n'avoir pas fait le moindre accroc à son régime, permirent de remonter jusqu'aux coupables : les additifs alimentaires dont use et abuse l'industrie alimentaire !

Emilie avait raison en se méfiant des conséquences possibles de ce séjour pour sa fille. Et pourtant quoi de plus anodin que la confiture, les boissons sucrées (pas 100 % jus de fruits), les pâtisseries industrielles qui sont généreusement distribuées dans TOUTES les collectivités ! Ces aliments renferment bien souvent, trop souvent, les redoutables E 102, E 210, chlorure de calcium et de magnésium et autres poisons ! La liste est longue et à moins de respecter quelques principes de base notre santé en est affectée ! Maux de ventre, affections cutanées, asthme sont les complications les plus fréquentes et les plus flagrantes de ces absorptions dont peu d'entre nous suspectent le réel danger. Pourtant des études scientifiques le montrent sans équivoque, il y a des conséquences qui passent inaperçues ou presque : baisse du taux de fécondité, effets mutagènes, cancer, problème de tension, tremblements, hyperactivité …

La mal bouffe, dérapage industriel ?!

Certes chacun n'a pas la chance de disposer du temps nécessaire pour se mettre à tout faire de A à Z mais il y a quand même des actions qui ne demandent pas une grosse mise en œuvre. Acheter en moindre quantité et privilégier la qualité en mangeant moins mais bon. S'intéresser à la traçabilité des viandes, éviter d'acheter son pain en grandes surfaces ou à tout le moins le prendre issu de farines complètes, faire une croix sur les confitures industrielles ! Pour avoir visité une fois une chaîne de fabrication dont je tairai le nom, mais qui a bonne renommée, je me suis jurée de ne plus jamais me laisser tenter par la confiture industrielle ! Le meilleur du fruit dit la pub ! Où est donc le fruit ?

Autre visite édifiante, la fabrication de fruits confits dans une usine du Vaucluse, trempés, décolorés, recolorés, imprégnés d'arômes de synthèse, il reste bien peu du produit initial ! Lorsqu'Emilie était partie en guerre la toute première fois contre la mal bouffe, son premier acte avait été de supprimer les produits de base raffinés. Le pain complet, le sucre roux, l'huile vierge issue de la première pression à froid avaient fait une entrée fracassante dans sa cuisine. Fracassante car les filles avaient vu d'un mauvais œil disparaître de leur alimentation les sodas, le nutella, les yaourts dits aux fruits et autres gâteries dont elles faisaient leur délice auparavant. Mais le jeu en valait la chandelle, le résultat avait été spectaculaire, Emilie avait perdu ses rondeurs superflues quant à son mari, comme par hasard, il avait retrouvé une respiration plus aisée et lui qui ne fumait pas avait fini par ne plus tousser le matin comme un sapeur !

Se mettre à réfléchir que ce que l'on nous fait manger devient une drogue et petit à petit c'est toute notre manière de vivre qui est repensée. En ce qui nous concerne, le temps étant notre allié, mais même lorsque nous travaillions nous opérions déjà ainsi (je sais les enseignants ont beaucoup de vacances et du temps à revendre!), nous cuisinons presque tout. Le pain, les yaourts (c'est simplissime, si la recette vous intéresse, demandez), les confitures, soupes, sauces tomate, pâté de campagne (délicieux et recette sur le blog), plats cuisinés sont tous maison. Nous stérilisons le plus souvent et congelons, nous avons fait une croix sur certains produits et s'ils ne sont pas de saison, nous boycottons. Nous achetons local et en petites quantités, souvent bio à condition que cela ne vienne pas du Pérou (empreinte carbone oblige) et finalement, on fait même des économies ! Si vous voulez vous mettre la rate au court bouillon, voici 3 liens avec les additifs alimentaires à boycotter, ensuite à vous de jouer.

http://www.naturopathie-holistique.fr/liste-rouge-des-additifs-alimentaires-(danger)-partie-1-15-104.html

http://www.naturopathie-holistique.fr/liste-des-additifs-alimentaires-(danger)-suite-et-fin-15-116.html

http://www.naturopathie-holistique.fr/grippe-et-liste-rouge-additifs-alimentaires-(danger)-suite-15-106.html Au début c'est difficile, mais assez vite on va à l'essentiel.

Do

Partager cet article
Repost0
4 avril 2015 6 04 /04 /avril /2015 19:35

Aujourd'hui nous sommes allées randonner au Nôrd, entendez-par là sur Narbonne, de toute façon, passé la Têt, c'est l' « étranger » ! et ce n'était pas vraiment une idée géniale. La tram soufflant comme une démente, nous aurions dû nous attendre au pire. On l'a eu ! Stationnées à Gruissan, nous avons gagné le lido de la Vieille Nouvelle et ce que le topo guide de la rando décrivait comme un lieu bucolique. Grande digue protectrice, barrière lagunaire de deux mille ans, dunes mobiles, le tout classé et protégé ZNIEFF ?! Je décrypte : zone naturelle d'intérêt écologique faunistique et floristique.

ZNIEFF
ZNIEFF

Comme toute zone de ce type, la circulation des véhicules à moteur y est interdite … à voir !

Le lido de la vieille Nouvelle
Le lido de la vieille Nouvelle

Dès le début nous avons commencé à nous sentir mal car pour une ZNIEFF, c'était plutôt crapoteux et très envahi par les voitures.

Ça se mérite !

Cela a perduré après que nous ayons abordé une des pistes qui traversent les salins. L'horreur intégrale.

Salins de st Martin
Salins de st Martin

Une tramontane démentielle nous coupait le souffle. Rien pour l'arrêter, ni pour faire halte et nous restaurer. Nous avons continué vaille que vaille jusqu'à aborder les contreforts des Corbières, là où se nichent les vestiges antiques d'un port antique, un vaste complexe portuaire occupé entre la fin du IIe siècle avant J.-C. Et le VIe siècle après JC. D'après le topo les fouilles avaient mis à jour « un ensemble de constructions organisé autour d'une vaste cour, doté de portiques et de galeries occupées par des boutiques et des espaces artisanaux associés à des thermes ». Un beau site nous attendait donc et d’où notre acharnement à braver le vent.

Port antique de St Martin le bas
Port antique de St Martin le bas

Déception à moins d'avoir une très bonne imagination. En prime le site était fermé, le grillage très haut, heureusement nous avons le bras long !

Ça se mérite !

A partir de ce moment là, tout a changé, que du bonheur ! Une petite route filant entre les vignes, au fond d'une combe plantée de pins. Partout des murs de pierres sèches et des affûts de chasse, autant vous dire qu'il doit falloir se renseigner sur les activités des chasseurs car cela doit canarder dur certains jours !

Château de Barberousse à Gruissan
Château de Barberousse à Gruissan

Plus de 4 heures après notre départ, nous surplombions le château de Barberousse, à Gruissan ! Si la rando vous intéresse, un conseil, attendez que la tram tombe, franchement c'est l'enfer.

Do

Partager cet article
Repost0
1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 19:40
Frédo a lu

Femme libre et indépendante, Eva traverse l’Italie du nord au sud, pour s’en aller retrouver Vito, celui qu’elle considère comme son père, tout en se remémorant l’histoire de son pays et celle de sa mère…

C’est une histoire des plus complexes que nous découvrons au fil des pages, à travers les destins croisés d’une foule de personnages, petit peuple pauvre et laborieux de ce pays déshérité, bientôt précipité dans l’étourdissante conquête de l’or blanc. A l’image de leur pays, la plupart des personnages sont les victimes plus ou moins dociles d’un destin souvent cruel. Personnage central, Gerda n’est encore qu’une enfant lorsqu’on l’envoie travailler en cuisine dans un grand hôtel de Merano. Au fil des ans, elle gravira tous les échelons, et deviendra une grande cuisinière, un travail qui ne lui laissera que peu de temps pour sa vie privée, et sa fille unique, Eva.

Dans les années 1980, lorsqu’à plusieurs reprises, nous avons eu l’occasion de traverser la magnifique région des Dolomites pour gagner Venise, après un petit séjour en Bavière, je n’aurais jamais soupçonné quels traumatismes la région du Haut Adige et ses habitants avaient pu subir et subissaient encore dans la plus grande indifférence du reste du monde. Un grand merci, donc, à Francesca Melandri, pour ce très utile rappel historique, toile de fond de son roman « Eva dort ». Italien, le Haut-Adige, ou Tyrol du sud, ne l’est effectivement que depuis 1919, lorsqu’au lendemain de la première guerre mondiale, l’Autriche a été amputée de ce territoire, au bénéfice de l’Italie. Italianisée de force par Mussolini, la région gagnera au terme de longues années de lutte un statut d’autonomie, par la volonté d’un seul homme, Silvius Magnago.

Un beau roman et une page d’histoire trop vite oubliée…

Partager cet article
Repost0
1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 19:36
Mi a vu

CITIZENFOUR Documentaire de Laura Poitras* (2014)

C’est un américain de 29 ans, il s’appelle Edward Snowden et il est ce qu’on appelle aujourd’hui « un lanceur d’alerte ». C’est sous le pseudo de « citizenfour » qu’il contacte Laura Poitras, une documentariste américaine qu’il ne connaît pas. Cet ancien informaticien de la NSA et de la CIA a décidé de divulguer des documents secret-défense qui prouvent une surveillance de masse. Ils se retrouvent dans un hôtel de Hong-Kong avec Glenn Greenwald et Ewen MacAskill, deux journalistes britanniques du Guardian qui décident de révéler l’affaire au monde entier. Laura Poitras filme toute cette aventure incroyable. C’est évidemment une des plus grosses révélations du siècle. Snowden sait le risque qu’il prend, ce n’est pas un fou et il n’agit pas pour le goût du scandale mais en tant que citoyen américain choqué. Il ne révèle aucun nom ni détail « croustillant », non il dénonce un système. Le documentaire peut faire penser à un de ces films des années 70 (« les hommes du Président », etc …). Interdit dans son pays, il s’agit pour Snowden de trouver un asile politique (on ne se bouscule pas …) c’est finalement la Russie qui va l’accueillir. Un relent de guerre froide qui n’a rien à envier aux meilleurs films d’espionnage. *OSCAR DU MEILLEUR DOCUMENTAIRE 2015

Partager cet article
Repost0
1 avril 2015 3 01 /04 /avril /2015 19:32
Mi a lu

Mr MERCEDES (Mr MERCEDES) Stephen KING (Scribner, New-York, 2014) (Albin Michel, Paris, 2015) Voici Stephen King dans un registre nouveau pour lui, celui du polar.

Mr Mercedès est en effet le premier roman policier de sa longue bibliographie et annoncé comme le premier volet d’une trilogie mettant en scène Bill Hodges, policier à la retraite (Finders Keepers, le second tome, sera publié en version originale le 2 juin 2015). Foncer sur une foule dans sa SL 500 12 cylindres : le moment le plus grisant de la vie de Mr Mercedes. Et le carnage lui a tellement plu qu’il n’a qu’une envie : recommencer. Au plus vite. Le criminel court encore qui a lancé une Mercedes grise SL 500 12 cylindres sur un groupe de chômeurs du Midwest, il y a quelques mois. Bill Hodges, jeune retraité de la police déprime sec face à sa télé, quand …. Il reprend une enquête laissée sans résultat il y a quelques mois. Le livre se présente comme un polar pur jus, un bon cru classique. On découvre une Amérique en crise (nous sommes en 2009), avec des tueurs fous comme l’actualité nous en distille fréquemment. Stephen King, on le sent, est un grand amateur de séries policières ; il y a ici tous les ingrédients pour passer un excellent moment. Incontestablement un bon roman policier, mais le S. King que je préfère personnellement est plutôt celui du fantastique où il peut laisser libre cours à son humour corrosif, à son imagination délirante.

Partager cet article
Repost0
29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 20:29
Saint Genis des fontaines, la honte !
56.76 % de votants dont 57.45% de vote FN.
La majorité !!!
Il y a donc 43.24% d'abstentionnistes pour qui voter PS ou FN c'est bonnet blanc ou blanc bonnet !
Et cela n'est pas vraiment mieux ailleurs sauf à ... Fillols, 88.18% pour le PS, 7.27% pour le FN et 4.55% pour la droite, Arboussols, Corsavy et toutes les Pyrénées Catalanes (Cerdagne et capcir) ...
Enfin d'une manière générale même si le département reste à gauche, les PO, c'est pas le pied du point de vue du FN !
Exemple à Glorianes, trou du cul du bout du monde, 26 inscrits, 8 abstentions, 25% pour le FN !
A force de jouer avec le feu !
Partager cet article
Repost0
29 mars 2015 7 29 /03 /mars /2015 17:25
Marée du siècle

Sans le savoir, nous nous sommes retrouvées sur la côte Atlantique au moment de la marée du siècle. Marée humaine, à coup sûr ! D'ailleurs c'était le titre phare de Ouest France le dimanche suivant.

Marée du siècle

En débouchant sur le sentier côtier ce samedi là, nous avons trouvé une foule incroyable. Le chemin balisé avait des allures de Champs Élysées un 31 décembre mais l'immense majorité des badauds était plantée là, hors zones autorisées, face à la mer, à regarder !

Quoi ?

Tous ces pékins immobiles, appareils photos armés, ça interpelle quand même. Peut-être attendaient-ils quelque chose de particulier, après tout ? Une régate, par exemple. Nous nous sommes donc renseignées, histoire de ne pas louper l'attraction du moment. Et bien non, rien de transcendantal, la vedette était juste la marée montante !

Ils regardaient donc la mer, ni plus ni moins haute que la veille. Peu de vent donc pas de gerbe d'écume ou de creux redoutables. Consternant !

Ecœurées et lasses de zigzaguer entre les groupes arrêtés, nous avons piqué dans les terres pour retrouver le calme des chemins creux et des marais. Le lendemain tout était rentré dans l'ordre bien que le coefficient de marée soit sensiblement le même que la veille mais nous avons quand même eu notre lot de surprises. Cela a commencé avec les propos d'un commerçant nous relatant avoir expédié « manu militari » un touriste regrettant n'avoir pu photographier les commerces des bords de quais inondés. Puis c'est un camping-cariste qui se désolait qu'il ne se soit rien passé ! Voilà donc ce que l'immense majorité des personnes attendait, du sensationnel, de l'émotion, de la peur ! Pour se sentir vivre, certains ont besoin de leur dose d'adrénaline, de jouer les voyeur en se repaissant de la peine des autres ! Les catastrophes, les vagues d'attentats ne risquent pas de s'apaiser puisque c'est ce qui aide à vivre tous ceux qui ne peuvent se satisfaire de la vie au quotidien. Pourtant la vie est un miracle à déguster quand elle nous épargne ses vicissitudes. Profitons en !

A noter que s'il ne s'est rien passé à marée haute, les ostréiculteurs n'ont sans doute pas la même analyse en ce qui concerne les évènements survenus à basse mer. En arrivant au Croisic quelque jours plus tard, nous avons appris que les pêcheurs à pieds avaient mis à profit la marée basse pour pillés les parcs ostréicoles. Sympa !

Do

Partager cet article
Repost0
16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 21:06

C'est chouette le blog, nous sommes quelques uns à ne pas nous être rencontrés. Le courant passe. JLB discute avec Pierre. Pierre communique avec Mi, le Témoin en Guyane taille le bout de gras avec JLB, on se refile des tuyaux, des titres de bouquins ...

Des inconnus arrivent sur le blog, on fait connaissance, des découvertes.

Cela serait sympa d'arriver à nous rencontrer finalement !

Partager cet article
Repost0
16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 20:50

Voilà, l'expo est terminée ; les toiles ont majoritairement retrouvé leur place et si j'ai vécu cette expérience avec beaucoup de plaisir, je pense ne pas la renouveler.

Participer à des manifestations avec quelques toiles, pourquoi pas à l'Espace Champerret à Paris ?! trouver des restos, des bistros ou des caves qui les accepteront ... mais pour le reste, c'est fini !

Le vernissage a été un super moment et la suite aurait été top s'il n'y avait eu un appel téléphonique le 5 mars, très indisposant. Un homme, qui ne s'est pas présenté, me demandait de décrocher mes toiles plus tôt que prévu afin de pouvoir accrocher les siennes. Pour des raisons de disponibilités personnelles, je devais dégager les lieux et si je n'obtempérais pas, il me décrochait mes toiles ! Interloquée, je lui ai rappelé que mon expo était programmée jusqu'au 10 mars (il suffisait de savoir lire les affichages) et qu'il n'y avait aucune raison qu'il n'en soit pas ainsi ; il a campé un bon moment sur ses positions jusqu'à ce que ma détermination ébranle la sienne. Mais le plus étonnant ce n'était pas vraiment ce coup de fil. Abasourdie, je réalisais que je vivais mon rêve de la nuit quand, me rendant à l'expo pour venir chercher une huile vendue, je constatais que mes toiles avaient été décrochées pour laisser place à d'autres ! Côté positif de l'affaire, une partie du rêve s'étant réalisée, j'étais sans doute sur le point de vendre une toile ! J'ai tenté de joindre la personne ayant en charge la culture à la mairie, histoire de faire part de mon mécontentement, silence radio évidemment !

Paname
Paname

La semaine s'est écoulée et le lundi 9, en soirée, profitant de la présence d'un ami venu passer la semaine avec nous, nous avons décroché l'expo puis, Frédo et Charles s'étant chargés des deux derniers lots encore à caser dans la voiture, je suis allée saluer l'adjoint à la culture, « Paname » à bout de bras. Je suis revenue sur l'épisode relaté précédemment, histoire de recadrer la situation puis l'ai remercié des conditions d'exposition. Ravi il s'est alors emparé de ma toile, en me remerciant chaleureusement ! Diantre ! Chacun de nous 2 cramponnant « Paname », j'ai dû me répéter pour qu'il comprenne que la toile repartait avec moi, à la Bergerie ! C'est alors que j'ai appris, personne ne m'en ayant parlé, que chaque exposant devait offrir une toile à la Mairie ! soit ! mais il ne manquait pas d'air en pensant que j'allais offrir cette toile là, la plus grande, la plus chère ! Je l'ai rassuré, j'honorerais le deal et je suis partie me demandant quelle « œuvre » j'allais sacrifier ! C'est que je les aime ! Toutes !

Mais ce n'était pas la seule question qui me turlupinait : que deviennent ces toiles que nous laissons aux communes qui opèrent ainsi ? Saint Genis des fontaines a le même fonctionnement que Saint André et dans aucun de ces villages il n'y a d'espace dédié à l'exposition de ces œuvres. Or la galerie des 2 clochers de St Genis a au minimum 10 ans d'existence, à raison de 10 expositions par an, cela fait au moins 100 toiles ou sculptures offertes.

A qui ? Où sont elles ? Qui en profite ?

N'est-ce pas une sorte de racket ? Je préfère encore les organisateurs qui nous demandent une somme forfaitaire pour avoir le droit d'exposer. Au moins un chèque doit être déclaré !

Do

Partager cet article
Repost0
16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 20:50

Voilà, l'expo est terminée ; les toiles ont majoritairement retrouvé leur place et si j'ai vécu cette expérience avec beaucoup de plaisir, je pense ne pas la renouveler.

Participer à des manifestations avec quelques toiles, pourquoi pas à l'Espace Champerret à Paris ?! trouver des restos, des bistros ou des caves qui les accepteront ... mais pour le reste, c'est fini !

Le vernissage a été un super moment et la suite aurait été top s'il n'y avait eu un appel téléphonique le 5 mars, très indisposant. Un homme, qui ne s'est pas présenté, me demandait de décrocher mes toiles plus tôt que prévu afin de pouvoir accrocher les siennes. Pour des raisons de disponibilités personnelles, je devais dégager les lieux et si je n'obtempérais pas, il me décrochait mes toiles ! Interloquée, je lui ai rappelé que mon expo était programmée jusqu'au 10 mars (il suffisait de savoir lire les affichages) et qu'il n'y avait aucune raison qu'il n'en soit pas ainsi ; il a campé un bon moment sur ses positions jusqu'à ce que ma détermination ébranle la sienne. Mais le plus étonnant ce n'était pas vraiment ce coup de fil. Abasourdie, je réalisais que je vivais mon rêve de la nuit quand, me rendant à l'expo pour venir chercher une huile vendue, je constatais que mes toiles avaient été décrochées pour laisser place à d'autres ! Côté positif de l'affaire, une partie du rêve s'étant réalisée, j'étais sans doute sur le point de vendre une toile ! J'ai tenté de joindre la personne ayant en charge la culture à la mairie, histoire de faire part de mon mécontentement, silence radio évidemment !

Paname
Paname

La semaine s'est écoulée et le lundi 9, en soirée, profitant de la présence d'un ami venu passer la semaine avec nous, nous avons décroché l'expo puis, Frédo et Charles s'étant chargés des deux derniers lots encore à caser dans la voiture, je suis allée saluer l'adjoint à la culture, « Paname » à bout de bras. Je suis revenue sur l'épisode relaté précédemment, histoire de recadrer la situation puis l'ai remercié des conditions d'exposition. Ravi il s'est alors emparé de ma toile, en me remerciant chaleureusement ! Diantre ! Chacun de nous 2 cramponnant « Paname », j'ai dû me répéter pour qu'il comprenne que la toile repartait avec moi, à la Bergerie ! C'est alors que j'ai appris, personne ne m'en ayant parlé, que chaque exposant devait offrir une toile à la Mairie ! soit ! mais il ne manquait pas d'air en pensant que j'allais offrir cette toile là, la plus grande, la plus chère ! Je l'ai rassuré, j'honorerais le deal et je suis partie me demandant quelle « œuvre » j'allais sacrifier ! C'est que je les aime ! Toutes !

Mais ce n'était pas la seule question qui me turlupinait : que deviennent ces toiles que nous laissons aux communes qui opèrent ainsi ? Saint Genis des fontaines a le même fonctionnement que Saint André et dans aucun de ces villages il n'y a d'espace dédié à l'exposition de ces œuvres. Or la galerie des 2 clochers de St Genis a au minimum 10 ans d'existence, à raison de 10 expositions par an, cela fait au moins 100 toiles ou sculptures offertes.

A qui ? Où sont elles ? Qui en profite ?

N'est-ce pas une sorte de racket ? Je préfère encore les organisateurs qui nous demandent une somme forfaitaire pour avoir le droit d'exposer. Au moins un chèque doit être déclaré !

Do

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Hist' toiles
  • : Nous sommes deux soeurs... L'une peint, l'autre écrit. Nous avons envie de partager nos vécus, nos ressentis, nos expériences; de témoigner... Nous aimons par dessus tout la nature, notre plus grande source d'énergie... Sur ce blog, nous vous présenterons des peintures, des livres, mais aussi des photos de nos voyages, de nos randonnées, des récits... Nous tenterons enfin de vous entraîner dans la grande aventure de notre vie: notre cheminement spirituel vers l'Amour et la Lumière.
  • Contact

Recherche