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2 mars 2023 4 02 /03 /mars /2023 21:15

Que sont ces petites boules noires ?

En levant les yeux on récolte un indice de taille, des déjections maculent le mur !

Un oiseau niche là. Un hibou ou une chouette.

Les boules noires sont des boulettes de régurgitation et nous renseignent sur le "menu" de l'oiseau.

Le Monastir del Camp abrite un, voire plusieurs rapaces !

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3 octobre 2021 7 03 /10 /octobre /2021 20:03

Quels sont les polluants qui peuvent contaminer une eau ?
Plusieurs facteurs peuvent rendre une eau impropre à la consommation humaine.
Les polluants peuvent venir de l’activité humaine, agriculture, décharges, carburants, usines...

Mais aussi de la nature elle-même, cadavres d’animaux, déjections, métaux lourds...
Attention, ce n’est pas parce qu'une eau provient d’une zone “naturelle” qu’elle peut être bue sans traitement.
Voici la liste des principaux facteurs de pollution :
Les polluants chimiques, comme les pesticides, les traces de carburants, les métaux lourds...
Les micro-organismes, comme les microbes, les algues, les bactéries...
Les particules en suspension, comme la boue ou les débris végétaux.
Les particules en suspension peuvent être retirées par une simple filtration.

En revanche, les polluants chimiques et les micro-organismes nécessitent un traitement approfondi.

Comment traiter l’eau ?
Il existe plusieurs possibilités pour purifier une eau impropre à la consommation.
Chacune a ses avantages et ses inconvénients.
Attention à être rigoureux, le risque de maladie est réel !
En cas de mauvais traitement, il y a
risques de diarrhée, empoisonnement, on ne peut exclure la mort.

Avant toute chose : Filtrer l’eau
Si l’eau est trouble ou qu’il y a des particules en suspension, il convient de la filtrer avant de procéder au traitement. Ça permet d’éliminer une partie de la pollution. Mais aussi de rendre le traitement de l’eau plus efficace. Si l’eau contient des particules volumineuses, n’hésitez pas à faire plusieurs filtrations. Commencez avec un filtre large et affinez-le au fur et à mesure. Possibilité d’en bricoler un avec une bouteille d’eau et du sable. * voir croquis en fin de doc

Une fois les plus grosses particules retirées :

1- Porter l’eau à ébullition

C’est la méthode la plus simple.
Elle consiste à faire bouillir l’eau pendant plusieurs minutes pour tuer tous les micro-organismes.
Il y a cependant deux inconvénients :

a) L’ébullition ne permet pas de traiter les polluants chimiques.
b) Une source d'énergie est nécessaire pour faire bouillir l’eau.

2 - Les désinfectants/purificateurs chimiques

Il s’agit de comprimés qui purifient l’eau (Micropur).
Le grand avantage est qu'ils sont faciles à utiliser et qu'ils ne prennent presque pas de place.
Ils peuvent aussi se garder plusieurs années.
Il y a cependant plusieurs inconvénients :
1) Les polluants chimiques ne sont pas traités.
2) Même si ils sont utilisables pendant plusieurs années, les comprimés ont une date de péremption.
3) En cas d’utilisation prolongée, ils peuvent abîmer la flore intestinale.
4) Il faut compter entre 30 minutes et 2 heures pour obtenir une purification efficace (en fonction de la température de l’eau et de la marque du comprimé).
5) Une fois traitée, l’eau a un goût de produit chimique.
Ça peut être intéressant d’en en “Plan B”.
En particulier pour les voyages et les randonnées mais
sur le long terme.
On peut les acheter sur internet ou dans les magasins spécialisés.
Micropur est une référence dans le domaine.

3 - La paille de filtration 

Depuis quelques années, il est possible d’acheter des pailles qui filtrent à la fois les particules, les micro-organismes et les polluants chimiques.
Le principe est ultra simple : une paille et/avec un filtre intégré.
Elles ont la taille d’un gros cigare et sont facilement transportables.
L’énorme avantage est qu’il est possible de boire directement depuis la source d’eau non potable !

Pas besoin d’attendre, comme pour les purificateurs chimiques.
Pas besoin de source d'énergie, comme pour l'ébullition.

La plus connue est la paille LifeStraw, elle filtre 99.99% des impuretés.
Petite, pas chère, sans date limite d’utilisation… et pourtant très efficace.
Le seul inconvénient est qu’elles ont une limite d’utilisation.
Elles peuvent être utiliser environ 700 fois avant de devoir les jeter.

Ce n’est donc pas une solution viable en cas de problème d'approvisionnement sur le long terme.
Il est raisonnable d’en avoir une dans le sac de randonnée, une dans un sac d'évacuation (si vous êtes du genre prévoyant) et une de réserve dans un placard.
Il s’agit vraiment d’un indispensable !

4 - Le filtre Berkey et / ou le filtre British Berkefeld: La solution ultime !

Les Rolls-Royce des filtres. En ce qui nous concerne c’est le British Berkefeld que nous avons. Nous l’avons trouvé sur https://www.aqua-techniques.fr
Le fonctionnement est identique, simple, efficace et imparable :
L’eau se place dans le récipient du haut.
Avec la gravité, elle tombe dans le récipient du bas en passant par deux (ou quatre) filtres.
Un robinet permet ensuite de se servir.

Les filtres Berkey ont une autonomie d’environ 11 350 litres, soit 27 000 litres si on additionne la capacité des deux filtres.
L’autonomie des filtres Berkefeld est de 5 000 litres, soit 10 000 litres avec 2 filtres. Le modèle existe avec 4 filtres !

Les Berkey ont trois inconvénients :
1 – Il faut un robinet pour amorcer les filtres (pas pour le Berkefeld)
En cas de coupure d’eau, il faut une pompe manuelle pour pouvoir utiliser de nouveaux filtres.
2 – Les filtres peuvent avoir tendance à s’encrasser si l’eau est de mauvaise qualité
Dans ce cas, il faut utiliser une micro-fibre spéciale pour nettoyer les filtres sans les abîmer.
3 – Le système est trop volumineux pour être facilement transportable
Mais il est parfait pour ton domicile ou ta BAD.

Le prix tourne autour des 400€, mais vu de l’efficacité du système, c’est un investissement rentable et indispensable.
À l’inverse des pailles, le Berkey ou le Berkefeld sont davantage une solution fixe et de long terme. On peut dire que les deux sont complémentaires. L'un à la maison, la paille dans le sac.

 

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4 septembre 2020 5 04 /09 /septembre /2020 17:34

Voici le résumé d’une conférence que nous avons dégusté comme une friandise avec un arrière goût d’espoir ! Si à l’issue de ce résumé vous avez envie d’en savoir plus, de vous investir vous trouverez les liens qui répondent à votre attente à la fin de cet article.

Tout est parti d’un constat affligeant, notre planète est en grand péril et bien évidemment la Vie qu’elle abrite n’est pas mieux lotie.

Etat des lieux

Chaque année 66000 hectares de terres sont bétonnées en France. A l’échelle de la planète 1/3 des espèces vivantes a disparu en 30 ans et le rythme s’accélère. 30 % de la population d’oiseaux a disparu dans l’hexagone et 76 % des insectes volants.

Les forêts véritables poumons de notre Terre disparaissent et même si cela est médiatisé, rien ne semble vraiment être fait pour inverser la tendance. Pourtant leur rôle est incommensurable.

La forêt est le seul moyen pour contrer le réchauffement climatique, outre le fait de purifier l’atmosphère, d’augmenter l’oxygénation, la forêt stocke le gaz carbonique, fixe les sols et lutte contre l’assèchement des sols, favorisant la reconstitution des nappes phréatiques.

Comment stopper le processus de dégradation en cours ?

Voilà tout l’intérêt de cette conférence. La solution est née il y a déjà plusieurs années et son concepteur est japonais, son nom : Miyawaki !

Il est l’inventeur du concept de la forêt native.

Une forêt native n’a rien à voir avec la plantation d’arbres telle que nous la rencontrons en milieu urbain. Ce n’est pas non plus une étendue forestière d’une seule espèce d’essence. Ces types de plantations peuvent répondre à des critères esthétiques (milieu urbain) ou de rendement économique (agroforesterie) ce ne sont pas des plantations pérennes. Elles n’apportent pas suffisamment de biodiversité pour y fixer des écosystèmes. Une forêt native, crée selon la méthode Miyawaki, favorise la succession écologique (restauration de milieu dégradé) sur des surfaces minimales (100 m²). Leur densité permet de purifier l’atmosphère et d’augmenter l’oxygénation de manière significative. Elles poussent 10 fois plus rapidement que les plantations classiques, sont 3 fois plus denses et infiniment plus riches en biodiversité.Une forêt native a un taux de survie de 95 % et stocke 3 fois plus de CO2 du fait de sa densité. Au delà de la seconde année de plantation une forêt native est autonome !

Comment créer une forêt native ?

• Concevoir le projet, évaluer le site et la faisabilité du projet

• Identifier le type du sol pour quantifier l’amendement du sol et déterminer les arbres qui composeront la forêt et qui ne seront que des essences indigènes (c’est à dire pré existants avant tout intervention de l’homme)

• Choisir pour favoriser la résilience de la forêt choisir environ 30 essences différentes et les répartir en proportion et en fonction de 3 strates (arbustive, arborescente, canopée)

• Préparer le terrain en créant une butte (pas de trou pour recevoir le plan) qui va permettre d’enrichir le sol même si il est très dégradé. Cette méthode aère le sol, permet un enracinement rapide, une meilleure rétention d’eau et facilite l’amendement. (On crée un traumatisme du sol qui va pouvoir favoriser la croissance du plan)

• Planter en période de dormance, de mi-octobre à mi-mars, à raison de 3 plans par mètres carrés. 100M2 = 300 arbres.

• Pailler aux pieds des plans ce qui limite l’apport en eau

• Clôturer pour protéger des prédateurs naturels ou autres !!! Suivre et entretenir pendant les 2 premières années ; après, plus besoin d’entretien, la forêt est suffisamment résiliente.

La création d’une forêt native a d’autres impacts que biologiques. Elle favorise le lien social car demande l’implication de nombreuses personnes d’horizons divers sous forme d’actions participatives en y invitant les citoyens, les écoliers … De nombreux autres corps de métier étant sollicités (pépiniéristes, associations, communes, entreprises …) une forêt native devient un bien commun.

Les bénéfices liés à la création d’une forêt native sont multiples.

Bénéfices environnementaux

• Température régulée, 1,5° à 2° en moins sur un environnement proche par l’évapotranspiration des arbres qui transpirent par les feuilles). Par ailleurs l’hiver la forêt permet de garder la chaleur.

• Séquestration du CO2, de part sa densité une forêt native de 100m2 captent 9000k de CO2 par an.

• Création d’Îlots de biodiversité chaque essence abritant à tous les niveaux de sa présence des hôtes spécifiques. Une forêt native est un refuge pour la biodiversité.

• Production d’oxygène. 100m2 de forêt alimentent 26 personnes en oxygène par mois.

• Brise vent et brise vue (la forêt native étant viable dès 3m de profondeur elle est souvent utilisée pour isoler des habitations de voies de circulation).

Bénéfices sociaux

• Participation à la réduction du stress (oxygénation, côté apaisant de la couleur verte …), la sécrétion de molécules olfactives et la couleur verte génèrent un apport d’hormones liées au bien-être.

• Création de lien social surtout quand la création de la forêt est liée à une action participative.

• Augmentation du Bien-être

Bénéfices économiques

• L’incorporation d’essences nourricières (noisetiers, noyers, arbres fruitiers) favorise la cueillette et constitue un apport de nourriture pour l’environnement.

• Réduction des frais d’entretien pour les communes qui s’inscrivent dans cette démarche, la forêt étant autonome dès 2 ans au contraire des parcs et jardins publics.

• Facteur de valorisation du foncier, c’est un fait acquis que les communes proposant une forte densité d’espaces verts (classiques) attirent les personnes soucieuses de leur cadre de vie.

• C’est aussi une vitrine pour de nombreuses entreprises à commencer par celles participant au projet de manière active ou bien ayant mis à disposition des espaces libres ou des terrains à restaurer (anciens parkings, friches industrielles)

Une forêt native de 100 m2, à titre indicatif, a un coût de 2000 à 2500€ (coût incluant le prix d’achat des essences, la préparation des sols, la location de matériel etc.)

Si tout ceci vous parle et que vous souhaitez en savoir plus, vous investir dans un tel projet ou le faire connaître autour de vous, notamment à vos élus, une formation en ligne est disponible et à un prix modique. Elle se compose de 5 modules accessibles à vie (7j/7, 24h/24), elle offre des fichiers à télécharger, des outils pour créer votre forêt native. Chaque étape apporte la réponse aux questions essentielles liées au projet.

• Etape 1, découverte de la méthode Miawaki.

• Etape 2, conception de la forêt (éléments, indicateurs), mise en plan, identification du type de sol, identification des espèces indigènes et répartition en proportion.

• Etape 3, détermination des besoins en matériel, du budget, préparation du terrain, optimisation de la gestion, répartition des matériaux d’amendement des sols, création de la butte.

• Etape 4, approvisionnement et plantation (savoir où s’approvisionner), organisation optimale pour la réussite de la plantation, entretien.

• Etape 5, outils pour suivre l’évolution de la forêt, systèmes pour entretenir au mieux les plantations.

La formation offre également des bonus. Un inventaire des espèces indigènes de France (10 régions et 40 à 65 essences par région) et un accès à une communauté de planteurs de forêts natives (aide, partage).

Et pour passer à l’action :

Se vous rendre sur la page de présentation de la formation :

https://permafforest.fr/apprendre-a-creer-forets-natives/

Découvrir le site web:

https://permafforest.fr/

Faites vous plaisir, faites du bien à notre Terre ! Nous, c’est tout vu !

Do et Frédo

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3 juillet 2020 5 03 /07 /juillet /2020 17:10
Nous voici revenues d’une vadrouille de quelques jours dans un de mes tableaux !
Pas banal, non ?!
Il y a quelques années la somptueuse vision que la Haute Ardèche nous offrait sur les Monts d’Ardèche, la Vallée du Rhône et les Alpes m’avait inspirée et adorant peindre les cieux et la montagne, là, j’étais gâtée !
Nous regagnions le Mont Gerbier de Jonc après une nuit glaciale sur les bords du lac de St Martial durant laquelle les tremblements de Virgile pelotonné entre nous deux nous avaient réveillées. Sans chauffage la température intérieure dans le fourgon est sensiblement la même qu’à l’extérieur, à partir de ce jour, Virgile avait eu sa petite couette et ne boudait pas son plaisir enfoui bien au chaud.
Cette année rien de tout cela, l’été était au rendez-vous mais si l’on devinait le Mont Blanc la brume de chaleur estompait les reliefs.
Ce séjour nous a permis de renouer avec nos habitudes de campeuses, alternant aires d’accueil et campings dans une vie revenue à la quasi normalité. Pendant trois jours nous avons marché, comme en Aubrac, au sein d’une nature généreuse et luxuriante. Des fleurs partout, une myriade de papillons et des « sucs » à gravir en abondance !
Entendez par « sucs » les cheminées volcaniques des multiples volcans qui ont modelé un relief chaotique, le Mont Gerbier de Jonc étant un modèle du genre avec ses orgues basaltiques à faire tourner de l’œil les personnes sujettes au vertige ! Le gravir une fois ayant suffi à mon bonheur, cette année nous avons consacré notre passage sur le site à la découverte des trois sources de la Loire grâce à une petite rando de toute beauté !
Il fallait bien 3 sources pour le plus long fleuve de France, 1006 kms ! Compte tenu de la configuration du terrain et des multiples diaclases du socle rocheux l’eau jaillit en abondance au pied du Gerbier de Jonc. Trois ruisseaux donnent naissance à un vigoureux torrent filant plein sud et qui à la faveur d’un obstacle majeure à Rieutord repart vers le nord. Si elle savait la malheureuse Loire ce qui l’attend à son embouchure. Plus de champs fleuris pour agrémenter son cours, Donges, les chantiers navals de St Nazaire l’attendent ! Pouah !
La randonnée dévale au milieu des hêtres pour finir en grimpette dans un vallon fleuri. Le plus souvent le glouglou de l’eau permet de repérer la Loire mais lorsque subitement l’eau se tait, seules les méandres des nappes de fleurs blanches affectionnant le plus l’humidité en révèlent le lit ! En d'autres endroits nous avons dû sauter gaillardement le torrent.
Un enchantement et une leçon de botanique XXL que nous comptions bien approfondir le lendemain au Mont Mézenc dont la particularité est d’avoir deux sommets que nous n’avions pas réussi à apprécier lors d’une précédente ascension, brouillard total ! Nous avions juste récupéré un chien de chasse perdu ! Une fois de plus !
La suite à une prochaine fois !
Do
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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 15:58

Agir pour l’environnement, pour notre terre ne passe pas forcément par de grandes actions mais plutôt par des actes que l’on a tendance à considérer comme négligeables.
Agir pour l’environnement se décline de multiples façons.
Éviter de polluer, protéger la biodiversité, ne pas gaspiller et économiser les ressources, prendre soin de toute vie … je ne vais pas vous en faire un roman.
Mais pour protéger notre environnement efficacement toutes ces actions avant de se décliner à grande échelle doivent se mettre en place au niveau de notre sphère individuelle, avec ou sans jardin et souvent modestement !
Éviter les détergents si possible et récupérer les eaux de rinçage pour arroser (il y en a même qui les garde pour les WC), ne pas faire de notre maison « le palais de l’électrique » comme disait notre Grand-mère même si l’on s’est équipé d’ampoules basse consommation, réutiliser les sacs papier (voire s’équiper de sacs en tissu), les boîtes à œufs, ne pas laisser tourner le moteur de sa voiture inutilement … basique ?!
Pas sûr !
Les agriculteurs ne sont pas les seuls à empoisonner notre environnement et Monsanto n’est pas l’unique responsable. Si les rayons droguerie sont remarquablement achalandés en produits toxiques c’est qu’il y a une demande. Engrais peu vertueux, produits contre les « ravageurs » et autres indésirables comme moustiques, araignées, rats, souris.

Pourtant les Huiles essentielles sont d’un grand secours alliées au vinaigre blanc ou au savon noir ! Demandez nous avons plein de recettes !
Lorsque ma voisine crie d’horreur à la vue d’une punaise des jardins, que son époux se déchaîne contre les abeilles qui font leur travail dans leur catalpa, que les moustiques sont attaqués à coup de bombe, n’est-ce pas une catastrophe sanitaire ?
Les petites abeilles noires locales disparaissent, nous serons les suivants !

Que penser aussi des ravages perpétrés dans les jardins !
Selon les périodes tondre est une catastrophe pour tous les insectes. En Allemagne, en Autriche il y a longtemps que les bords de route, les prairies et jardins ne sont plus tondus de Mai à fin Août afin de permettre à tous les insectes colonisateurs de pouvoir se reproduire.
Si c’est un drame que de massacrer éléphants, rhinocéros … il nous faut impérativement prendre en compte le rôle essentiel que jouent fourmis, coléoptères, perce-oreilles, mille-pattes, abeilles … Aérer la terre, polliniser, nettoyer, assainir, la vie sur Terre leur doit tout. Infiniment petits et pourtant leur rôle est infiniment grand, souvent là où on ne l’attend pas et à plus forte raison lorsqu’ils s’associent à d’autres espèces animales !
Deux exemples !
Réguler les inondations en aérant les sols est l’un de leur rôle tout comme pérenniser la biodiversité en s’associant aux oiseaux dont les insectes enfouissent les fientes chargées de graines. Autant dire que les oiseaux doivent être protégées dans nos jardins. De l’eau à disposition, des graines quelque soit la période car nous devons les aider même quand il ne fait plus froid contrairement à ce qui se dit car il y a la mue, la reproduction, le nourrissement des petits !!!

La biodiversité concerne aussi les espèces végétales ! Chacun peut avoir ses bêtes noires, j’en connais qui s’acharne sur les pissenlits néanmoins il n’y a pas de mauvaises herbes. Une grosse majorité d’entre elles est comestible, quant à leurs spécificités, nature des feuilles, type de racines - pivot, rhizome, tubercules, crampons – elles aussi jouent un rôle dans l’entretien des sols !
Respecter la biodiversité c’est aussi arrêter de travailler à la débroussailleuse une pelouse. Plus d’herbe, plus de racines, des insectes massacrés, plus de vie !
De toute façon le nom parle de lui-même, s’il n’y a pas de broussailles pourquoi débroussailler ?
Quand à l’arrosage il peut même être vertueux ! Comment, « fastouche » comme disaient les élèves.

Il suffit d’offrir au sol une couverture végétale, c’est le principe de la permaculture, et de répandre aux pieds des cultures du « broyé ». Nous, nous faisons les foins et du coup quasiment pas d’arrosage !

Cerise sur le gâteau nous avons même récupéré un nouvel habitant pour notre hôtel à insectes (qui a réouvert sans attendre le 2 juin), une superbe « grillonne » !

Pour finir, et sans doute qu’un prof de français me dirait que je suis hors sujet, respecter la biodiversité c’est aussi prendre soin de nos animaux de compagnie. Pas juste leur donner à manger, à boire mais leur donner de l’amour, des attentions à commencer par assurer leur bien-être en leur permettant de vivre leur vie de chien, de chat !
Quand je vois le chien de nos voisins enfermé plusieurs heures d’affilée en l’absence de ses maîtres, quasiment jamais promené, j’en suis malade !
Chien, chat, lapin, cobaye … ne sont pas des jouets pour les gamins mais des êtres sensibles qui ont des droits et que nous devons respecter !
Dominique

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23 mai 2020 6 23 /05 /mai /2020 20:21

Déconfinés, nous voilà déconfinés et sans rentrer dans des thèses complotistes il y a quelques réflexions que j’aimerais partager. Je ne suis pas Vincent Lindon (que j’apprécie énormément mis à part sa diction qui parfois me laisserait croire que je deviens « dure de la feuille ») ou Juliette Binoche mais je pense avoir autant de légitimité à faire part de suggestions nées des constats posés tout au long de l’épisode que nous venons de vivre.

 

Je commencerai par ce qui a été le plus flagrant, les effets pervers de la mondialisation ce qui nous ont permis majoritairement de réaliser que nous nous étions fourvoyés et que la clé de notre (sur)vie se déclinait aujourd’hui en un seul mot, autonomie. A force de déléguer nos pouvoirs nous nous sommes livrés pieds et poings liés à ceux qui ne pensent qu’en terme de rendement, profit !

Il y a un peu plus d’un an des voyants s’étaient allumés, notamment en terme de santé publique mais il faut bien en convenir le mouvement des gilets jaunes n’a pas réussi à changer la donne !

 

A mon avis, avis quand même partagé par de nombreuses personnes, la Violence a sabordé l’action et si la répression s’est déchaînée contre les manifestants je reste persuadée que tout a basculé avec le saccage de l’Arc de Triomphe de Paris. Sans cet évènement tous ceux qui au début du mouvement désiraient faire entendre leur voix se seraient alors fédérés. En s’attaquant à l’un des symboles de nos valeurs, les gilets jaunes ont perdu de leur légitimité à représenter le peuple !

Aujourd’hui nous devons tirer les leçons de ces deux épisodes et réfléchir à ce que nous voulons vivre, comment le vivre et agir MAIS EN NOUS ABSTENANT DE TOUTE FORME DE VIOLENCE. Les mêmes causes génèrent toujours les mêmes effets, la violence est dégradante !

Inspirons nous dGandhi !

Les effets délétères de la mondialisation nous demandent de réfléchir maintenant à ce que nous pourrions mettre en œuvre pour reprendre notre vie en main !

Les pistes sont multiples et je n’ai pas la prétention de tout avoir envisager, cet article pourrait donc n’être que le début d’un échange où nous pourrions partager des idées, les mutualiser et les faire nôtres dans notre quotidien.

Je me propose donc à vous exposer nos idées, dont beaucoup ont déjà été mises en œuvre depuis bien avant le confinement, en quelques articles dont l’intitulé générique pourrait être « Comment agir pour faire vivre ce nouveau monde ! ».

Alors commençons !

 

La clé de tout réside dans la capacité à se mettre en condition et de se persuader pour l’intégrer parfaitement que NUL NE PEUT NOUS CONTRAINDRE À FAIRE CE QUE NOUS NE VOULONS PAS FAIRE ! En ce qui me concerne j’ai intégré la chose dès ma petite enfance et je l’ai pratiqué activement jusqu’à ma cessation d’activité sans avoir dit pour autant mon dernier mot !

Personne ne peut nous contraindre à être ce que nous ne sommes pas, à faire ce que l’on ne sent pas, à consommer ce dont on ne veut pas !

Alors consommons mais de manière réfléchie convaincu que notre bonheur ne tient pas à la possession d’une nouvelle voiture, d’un téléphone portable neuf chaque année !!! C’est juste ce que l’on veut nous faire croire le crédit étant une manne pour les banques. C’est aussi pour cela que l’on nous ressasse que manger sain et ou bio est réservé aux riches. La vraie raison est que l’on n’achète pas sa nourriture à crédit.

Nous devons pouvoir dire NON !

Choisir de manger sain pour se doter d’un système immunitaire en béton, jouir de la vie de manière active est notre droit ! La méga télé dont beaucoup rêvent n’est qu’un leurre, le mythe de la caverne dont parlait Platon ! Le spectacle qui défilait sur les parois de la caverne n’a pas plus de réalité tangible que ce qui vous est montré sur les écrans !

Dominique

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10 mai 2020 7 10 /05 /mai /2020 20:13

Non je ne vous dirai pas que cette pandémie m’a réjouie mais pourtant j’ai ressenti un immense soulagement lorsque tout s’est soudainement arrêté le 16 mars.

Quelque chose était en germe, je le savais, mais c’était imprécis et donc préoccupant !

Cette mise à l’arrêt soudaine m’a donc semblé un moindre mal.

De toute façon nous ne pouvions plus continuer ainsi !

A dire vrai j’ai perçu cela comme un cadeau ! Cette épreuve qui nous était imposée avec toutes les vicissitudes inhérentes à la situation avait fatalement quelque chose de positif à nous offrir !

Dans un premier temps, comme beaucoup, notre activité s’est faite frénétique, tout ce qui était en attente de longue date y est passé. Pour garder la forme (et pouvoir re crapahuter) à la séance de  « gym » quotidienne se sont ajoutés un moment entraînement sur le vélo d’appartement qui depuis quelques années étant juste encombrant et la balade réglementaire à un rythme soutenu, foin du train de sénateur !

Nous en avons profité pour travailler d’arrache-pied au piano, travailler n’étant pas le terme exact car c’est surtout un grand moment de bonheur, méditer … et imaginer, donner forme à cette nouvelle vie qui s’ouvrait à nous !

C’était juste le moment de savoir ce que nous voulions vivre. 

Une porte s’est refermée violemment derrière nous et nous sommes nombreux à avoir compris que nous ne pourrions plus revenir en arrière, d’ailleurs nous ne le voulons plus ! Si nous avons pris conscience de la fragilité de notre Terre il ne nous a pas fallu longtemps pour réaliser son incroyable pouvoir de régénération.

Elle va très bien sans nous, même mieux ! L’humain ne lui est guère utile, le message est bien passé. Un ultimatum nous a été adressé si nous ne changeons pas de cap, nous serons éjectés !

Evidemment si nous sommes un certain nombre à avoir reçu le message 5/5, nos dirigeants n’ont pas perdu de vue l’idée de nous amener à « reconsommer ». Il est impératif de continuer à faire miroiter une vie, à crédit, de plaisir conjuguant mal- bouffe, vitesse et consommation effrénée !

Juvénal réveille toi ! l’empire romain contre attaque.

Nous revoilà au temps où le poète fustigeait ses concitoyens si faciles à appâter dès lors qu’ils avaient « panem et circenses », de quoi manger et se divertir.

Alors je parlerai en mon nom, et au nom de ceux qui se reconnaîtront !

Je ne veux plus de ce monde d’avant et puisque j’ai pu ralentir considérablement le rythme et y trouver un bien fou, je vais continuer, DÉCONFINÉE évidemment !

Parce que je n’ai pas oublié mes 18 ans quand j’arpentais le bitume parisien à une époque où il était interdit d’interdire !

Fini les supermarchés, depuis janvier nous avions commencé à les boycotter . En jouant le jeu des petits commerces, des producteurs locaux (grâce à Facebook nous avons découvert qu’ils étaient nombreux), en nous livrant à des cueillettes sauvages, plantain, pariétaire, porcelle, aneth (nous venions de prendre notre première leçon de « cueilleuse »), nous n’avons jamais autant goûté au plaisir d’une alimentation savoureuse.

Nous avions déjà expurgé de notre vie la sophistication, le tout électrique, nous avons franchi un autre cap. Demain ne sera plus comme hier !

Nous allons continuer à regrouper nos achats sur un même jour lorsqu’il faudra recourir à la voiture et dans tous les autres cas, ce sera à pied ou a vélo même pour continuer à ravitailler les voisins si nécessaire !

Nous reprendrons … sans doute … à la première occasion, notre fourgon mais ce ne sera plus pour des voyages au long cours, de toute façon nous commencions à avoir quelques difficultés à choisir des destinations. Nous nous sommes bien baladées et nous avons compris qu’il est inutile de retourner sur ses pas, déconvenue assurée !

Nous avons eu la chance et la joie de nous offrir les destinations de nos rêves, l’Egypte à une époque où l’on n’était pas parqué sur un bateau, la Grèce plusieurs fois, en solo et au gré de nos envies.

De l’Ararat aux Caraïbes, des pays du Maghreb au cap Nord, des Orcades à la Caspienne nous nous sommes éclatées. Si un jour nous avons la possibilité de quitter l’Hexagone j’espère que ce sera pour retourner en Espagne mais ce que nous viserons avant tout ce sont les coins de nature où l’on pourra vivre en autarcie et pratiquer nos hobbies favoris, la marche, le vélo ou alors pour des retrouvailles entre amis, avec la famille !

Ce temps de repli sur soi nous a permis de savoir de mieux en mieux vivre l’instant présent, de lâcher prise, il nous a offert de multiples occasions de partage et nous allons continuer à transmettre, échanger savoirs, témoignages. Un petit réseau s’est constitué, nous allons tout miser dessus ! Actions collectives et participatives, je sais ce que je veux vivre comme par exemple au Jardin de Claire.

Nous avons ralenti parce que nous n’avions pas le choix, nous allons continuer consciemment !

Je sais aussi ce dont je ne veux plus et ce que je ne veux pas.

Je sais qu’il est légitime de savoir dire NON pour se respecter, se faire respecter, respecter la Vie mais que cela ne passe pas par la violence et si je vous dis cela ce n’est pas sans raison.

Depuis quelques jours des signaux s’allument qui donnent à penser que cela pourrait « secouer ». D’autres conflits sont peut-être en germe, la mortalité dans les EPADH où les résidents vont continuer à être confinés (pour ne pas les voir mourir du Covid on les pousse à mourir de solitude), l’absence de protection, la crise économique orchestrée magistralement, la crise sanitaire qui pourrait s’installer avec les logiques vaccinales, le flicage via une technologie invasive et banalisée dans notre quotidien …

Peut-être allons nous devoir nous inspirer de Gandhi, agir mais dans le calme, déployer la force tranquille de ceux qui savent que désobéir est parfois un signe de maturité !

 « La non-violence est la plus grande force que l’humanité ait à sa disposition », Mohandas Karamchand Gandhi.

Certaines paroles de Jésus donnent aussi à réfléchir « ce ne sont pas toujours les grands mots ni les grandes idées qui nous font avancer mais souvent de toutes petites choses. ». En fait cela ne requiert pas un grand investissement, juste ne pas faire de vague, ne rien dire, ne rien faire ! A votre avis qu’est-ce qui aurait eu le plus de poids, vociférer contre les grandes surfaces qui ont magouillé pour se procurer des masques et les vendre à prix d’or ou les boycotter ? Carrefour, Intermarché … sont satisfaits les chiffres d’affaire sont au beau fixe, ceux qui ont raflé les stocks ont nourri leurs peurs et les autres, vous, moi, nous nous contenterons de ceux que nous avons cousu ou n’en mettrons pas ! Do

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23 avril 2020 4 23 /04 /avril /2020 20:20

Depuis le début du confinement nous voyageons !

Tous les jours ou presque !

A vélo !

En premier lieu, cap à l’Est pour découvrir, enfin, Samarcande et Boukhara. En 1983 nous leur avions préféré les provinces du Caucase et l’Azerbaïdjan.

Au terme de ce premier périple, nous avons chaussé nos godillots et suivi le camino Francès de Saint Jean Pied de Port jusqu’à Santiago de Compostela. Nous y étions l’an passé en Juin, je ne vous dis pas l’émotion, un subit ras de marée en les voyant arriver en ville. Ensuite la Méditerranée nous a offert l’occasion de mettre nos pas dans ceux d’Ulysse.

Briefées par notre amie Alice Bussières sous la houlette de Sylvain Tesson nous avons redécouvert Homère, un personnage incroyablement moderne, un visionnaire. Je vous renvoie au « post » d’Alice sur Facebook .

Puis petit saut ébouriffant à Ouessant et le choc !

Il y a peu lorsque tout s’est arrêté le 16 mars je me disais avec satisfaction qu’au moins je pouvais me réjouir de n’avoir aucun regret notamment en matière de voyage à un détail près. Une destination m’a toujours fait rêvée, l’Île de Pâques !

J’ai lu des tas de publications, livres sur le sujet, je m’étais même plongée dans le déchiffrement des tablettes Rongo-Rongo, cette écriture mystérieuse dont le sens n’a jamais été percé ! J’étais jeune, je me voyais Champollion !

Et bien voilà la messe est dite, toute envie m’a abandonnée. Alors que les reportages traditionnellement montrent une île battue par les vents, des moais énigmatiques fichés sur les flans d’un volcan, cette fois c’est une immersion dans la vraie vie qui m’est tombée dessus !

Un tourisme mal maîtrisé, des tonnes et des tonnes de déchets, une énorme décharge en plein air et une population majoritairement complètement acquise à la société de consommation. Le flot de visiteurs ne tarit pas, les paquebots ancrent à quelques encablures et depuis que la NASA a créé une piste d’atterrissage d’urgence pour les navettes spatiales (qui n’y ont jamais atterri) les avions tous plus imposants les uns que les autres en font bon usage ! 

 

Et puis il y a ces énormes 4/4 partout, ce qui a de quoi surprendre quand on sait que l’île fait 24 kilomètres de long sur une dizaine de large !

Île au destin tragique décidément !

Sa découverte et les premiers « civilisateurs » signèrent la mort d’une partie de sa population non aguerrie aux microbes, virus des découvreurs ! Par la suite la domination chilienne parqua la population indigène dont la culture ne résista pas au métissage imposé par le Chili. Lèpre, consanguinité les anciens pascuans disparurent presque totalement et tout un pan de leur culture, essentiellement orale, avec eux.

Aujourd’hui le Chili est plus que jamais présent et une petite majorité d’autochtones cherchent à faire renaître leur culture, un combat que l’on sent perdu d’avance. Pour loger les touristes l’habitat secondaire explose impactant durement les ressources de l’île. Pas ou si peu de cultures, l’eau reste un problème et tout ou presque est importé !

Aujourd’hui je me pose cette question, et si la pandémie actuelle était une chance pour les pascuans ? Et si en coupant net l’afflux de touristes ceux qui militent pour un retour à de vraies valeurs de partage, solidarité, sobriété étaient enfin entendus.

Jusqu’à présent leur credo était Boycott, plus d’achats, plus de pouvoir !

Du coup je me prends à rêver, l’île de Pâques étant aux dires des vrais pascuans une planète en réduction s’ils réussissent leur pari de tourner avec succès le dos à la mondialisation, peut-être nous montreront ils la voie ?

En tout cas toutes ces destinations ont un point commun, elles ne doivent leur développement et leur opulence relative qu’au tourisme, d’où la nécessité de trouver un exutoire !

Ceci dit ce n'est pas la peine d'aller aussi loin, nous sommes une région touristique !

Do

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11 avril 2020 6 11 /04 /avril /2020 20:08

Vers un Nouveau Monde

Par où commencer ?

Une idée s’est imposée lorsque nous avons commencé à remarquer dans des endroits inadéquats des déchets verts. Nous devions nous y attendre, déchèteries fermées, ramassage des déchets recyclables interrompu ! Une grande majorité de citoyens mêle déchets ménagers et recyclables, certains brûlent ce qui s’y prête, et d’autres ?!

Si la meilleure façon de lutter contre les multinationales est de s’en passer en les boycottant, la meilleure manière de gérer nos déchets ne serait elle pas de tendre petit à petit vers le « zéro déchet », de consommer mieux ?

Alors si pour l’heure nous ne pouvons que continuer à faire ce que nous pouvons, comme nous le pouvons, commençons par réfléchir sérieusement.

Les pistes sont multiples, par exemple …

Acheter en vrac et réutiliser les sacs papier, les boîtes à œufs (à moins d’en avoir une réutilisable).

Boycotter les emballages multiples inutiles comme les gâteaux secs emballés par 3 ou 4 dans un même paquet.

Préférer les produits proposant des recharges.

Penser à la lessive en paillettes, un contenant en papier moins polluant que le bidon classique.

Acheter par petites quantités pour ne pas risquer de gaspiller.

Utiliser des filtres à eau à installer sur les robinets (pas d’osmoseur trop gourmand en eau), pour éviter les bouteilles plastiques et consommer une eau de qualité !

Utiliser des éponges lavables en tissu ou faites les et pour éviter de multiplier les détergents, toxiques pour l’environnement et notre santé, opter pour le duo bicarbonate de soude et vinaigre blanc, pour le savon noir et le savon de Marseille …

Et pour en savoir plus, clic !

https://planetezerodechet.fr/

Dominique

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11 avril 2020 6 11 /04 /avril /2020 19:55

Pour commencer quelques chiffres, sans appel.

En dehors de toute possibilité d’approvisionnement, nous disposons grosso modo de 20 jours de stocks de nourriture pour nourrir la planète !

L’agglomération parisienne (en intégrant la banlieue) environ 12 millions d’habitants peut compter sur 3, 4 jours de réserve alimentaire (dont un maximum n’est pas produit en France) ! Certes un réseau d’AMAP (association pour le maintien de l’agriculture paysanne) est bien présent (partout sur notre territoire) mais de là à l’imaginer capable de satisfaire nos besoins alimentaires ? !

L’histoire de l’agriculture a basculé au lendemain de la guerre ! Dans une logique imparable les tanks sont devenus des tracteurs et le gaz moutarde nous a donné les insecticides ! Tout a commencé à péricliter. La Révolution Verte était en marche, capitalisme industriel appliqué à l’agriculture, nous lui devons la destruction des sols, de l’eau, du tissu social … et la situation actuelle !

Si l’agriculture industrielle nourrit les plantes elle ne nourrit pas les sols qui doivent tout aux fertilisants. Plus de fumier, les engrais brûlent les terres, détruisent toute vie et compactent les sols. Absence de racines en profondeur, cheptel bactérien inexistant, l’eau ruisselle sans y pénétrer. Alors qu’auparavant sylviculture, élevage et agriculture s’enrichissaient mutuellement, la monoculture a tout détruit expulsant les fonctions naturelles de la Nature pour les remplacer par la chimie.

Alors qu’il faudrait des arbres, des champs, des animaux se partageant un même espace, les uns s’enrichissant des autres, une agriculture uniquement fondée sur l’emploi de l’énergie fossile s’est imposée. 

Tout ce qui gène l’industrie n’est plus financé, la recherche a périclité. En France la chaire de microbiologie a été supprimée en 1986, il n’en subsiste plus une seule dans le Monde.

Le constat est effarant. Depuis 1961 les semences ne sont plus libres, 5 multinationales contrôlent 75 % des semences. En France toutes les multinationales contrôlent la totalité des semences (recensées dans un catalogue) dont 95 % sont des hybrides F1 qui ne peuvent redonner de plans !

Aujourd’hui il est interdit de commercialiser des variétés de semences non hybrides et si l’Association Kokopelli se consacre, depuis 1999, à la protection de la biodiversité alimentaire et médicinale, à la production de semences et de plants issues de l’agro-écologie, et au soutien des communautés paysannes n’ayant plus accès aux semences fertiles, l’association est de ce simple fait « coupable » aux yeux des autorités. Des autorités qui par ailleurs ferment les yeux quand les produits issus des semences sélectionnées par Kokopelli se retrouvent sur les meilleures tables des restaurant parisiens !

Nous marchons sur la tête, les exemples le prouvant ne manquent pas. Sur les 3600 variétés de pommes que comptait la France, seules 5 ont été inscrites au catalogue des variétés autorisées ! Toutes celles ne consommant pas d’herbicide ont été éradiquées. Idem pour les semences de Maïs, originellement résistant à la sécheresse, des variétés gourmandes en eau ont été sélectionnées au fil du temps, les zones de production s’asséchant la réponse est venue tout simplement de l’agrochimie. Un maïs transgénique résistant à la sécheresse a été créé ! 

La fertilisation artificielle des sols a initié le grand déclin de l’agriculture.

Jusqu’en 1946 la production de 120 millions de tonnes de fumier assurait en totalité la richesse des sols. Sylviculture, élevage et agriculture n’étaient pas séparés, chaque spécificité enrichissait l’autre. Cela a un nom, l’agroforesterie !

De nombreuses expériences un peu partout dans le monde prouvent que c’est miraculeux ! Elle ne nécessite pas de grandes surfaces mais produit des rendements inattendus. L’agroforesterie ne tue pas les sols, elle les nourrit ! Elle ouvre aussi la possibilité de développer un autre partage du travail, comme agriculteur et intello !

Elle est là notre solution !

Alors pourquoi attendre ? La France importe 80 % de son alimentation, la plupart des terres cultivables sont consacrées à la monoculture alors qu’il suffirait pour inverser la vapeur de consacrer 15 % de la surface cultivable aux cultures vivrières.

Chaque citoyen a le droit et le devoir de se nourrir lui même.

Pour une fois regardons en arrière puis repartons sur des bases saines !

Pour vous mettre en appétit, un petit clic ...

https://www.colibris-lemouvement.org/projets/films/solutions-locales-pour-un-desordre-global

Et ensuite vous avez tout un choix de films qui peuvent aider à préciser les choses :

« Solutions locales pour un désordre local », « Demain », « Sacré Croissance ». Dominique

 

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