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4 décembre 2019 3 04 /12 /décembre /2019 15:56

Parce que nous refusons, autant que possible, de nous mettre la rate au court-bouillon pour des évènements sur lesquels nous n’avons aucun pouvoir, de nombreuses personnes s’imaginent que nous ne sommes pas dans la « vraie vie », voire même que nous n’avons aucune conscience sociale ou politique. Nous passons pour de douces rêveuses, des idéalistes, et surtout des utopistes.

Si nous essayons d’expliquer que cela ne sert à rien de ressasser tout ce qui arrive de pire dans le monde, mais que, par contre, s’efforcer le plus souvent possible de pointer le positif a une réelle utilité, nous avons vraiment du mal à nous faire entendre. On nous objecte qu’il faut bien savoir ! Qu’on ne peut rester sans rien faire !

D’accord.

En premier lieu, nous savons. Même si nous n’écoutons pas les informations-intox de la télévision ou de la radio, nous sommes au courant de ce qui se passe dans le monde ; nous ne sommes pas sur notre petit nuage.

Mais, juste une question : que font-ils de plus, ceux qui se lamentent et se désespèrent ?... Partent-ils au bout du monde pour essayer de résoudre les problèmes ou apporter leur aide aux victimes ? S’engagent-ils dans des associations de défense, d’aide et de soutien ? Enoncent-ils publiquement leur indignation ? Apportent-ils des solutions ?

Pour la plupart, non.

Ce n’est pas un jugement, ni un reproche, puisqu’en général, effectivement, on ne peut pas faire grand-chose.

Connaissez-vous la prière de la sérénité, du théologien américain, Reinhold Niebuhr (1892-1971) ?

Donnez-moi la sérénité
D'accepter
Les choses que je ne peux changer,
Le courage
De changer les choses qui devraient l'être,
Et la sagesse
D'en connaître la différence.

Voilà, à notre façon, nous essayons de nous en inspirer, avec plus ou moins de succès.

 Nous savons aujourd’hui que nos mots, nos pensées, notre état d’esprit génèrent des énergies et influence les évènements qui nous affectent. Par un effet « boule de neige », plus nous sommes nombreux à penser « positif », plus nous générons d’énergie positive, et donc, d’évènements positifs. A l’inverse, la grogne, la colère, la rancœur, créent une ambiance similaire, génèrent de basses énergies propices à la haine, aux conflits, aux querelles et aux guerres.

 Juste une anecdote pour illustrer le phénomène : lorsque j’étais enseignante, le bon déroulement de la classe dépendait presque à cent pour cent de mon état d’esprit à l’arrivée en classe, le matin. Si j’étais fatiguée, grognon, anxieuse, les enfants étaient excités, impossibles à gérer, infernaux. Si, au contraire, j’entrais en classe joyeuse, confiante, souriante, tout se passait comme sur des roulettes… Je n’avais que des petits anges !

Et je n’étais pas la seule à faire ce constat. Alors, inutile d’en rajouter une couche en se lamentant sur les mauvaises conditions de travail, les effectifs trop lourds, les enfants de plus en plus mal éduqués… Car, même si tout cela est absolument vrai, les seuls responsables du désastre (ou presque), c’était nous !

Oui, nous sommes tous responsables du chaos où nous sommes.

Prendre les évènements du bon côté en s’efforçant de pointer ce qu’ils peuvent malgré tout apporter de positif a un véritable impact sur soi (on se fait moins de souci et on va beaucoup mieux) et sur son environnement proche. Lorsque l’on sourit, on attire à soi ce qu’il y a de meilleur chez l’autre, et il est toujours plus agréable pour les autres de croiser des visages souriants ! Chercher le bon côté des choses permet de générer des énergies positives qui boostent la planète. Plus nous serons nombreux à nous efforcer de réagir ainsi, mieux notre Terre se portera.

Un tel raisonnement ne relève pas du fantasme, mais de la physique quantique. Nos atomes, et tout ce qui compose l’Univers sont essentiellement composés de vide, semble-t-il ; il s’agit en fait d’énergie réagissant à tout ce que nous émettons. C’est « l’effet papillon ». Nous pouvons influencer les évènements en pensant, tout simplement.

Alors nous nous entraînons chaque jour à être positif. Et ce n’est pas si facile que ça. Car le monde est là, nous en faisons parti, et ses désordres nous touchent, c’est évident. Le but est de ne pas être affecté profondément.

Nous nous informons, nous réagissons, nous nous indignons et nous dénonçons grâce aux outils que nous possédons tous aujourd’hui, pour peu que nous le voulions : l’ordinateur et Internet. Nous agissons sur ce que nous pouvons et nous avons remarqué, déjà lorsque nous étions en activité, que la résistance passive est le meilleure moyen de résister à ce qui ne nous convient pas. L’attaque de front n’est pas notre tasse de thé. Pour vivre bien vivons caché…

Nous avons choisi d’agir modestement, à notre échelle, sur ce que certains appelleront des détails : ne pas prendre la voiture un ou deux jours par semaine, aller à pieds ou en vélo le plus souvent possible, utiliser l’eau deux fois, veiller à économiser l’énergie en privilégiant les énergies renouvelables avec l’installation de panneaux photovoltaïques… Bref, nous nous efforçons d’adopter un comportement écologique en nous engageant sur la voie de la décroissance. Tout cela a des effets très positifs sur le porte-monnaie (mis à part les panneaux solaires qui ne seront guère rentables avant quelques années !!!).

Nous ne participons à aucune association parce que nous aimons trop les voyages, mais nous nous nous investissons auprès des autres à notre façon, en partageant, en étant à l’écoute des gens, en nous rendant utiles auprès du voisinage (tout en refusant de nous laisser exploiter !).

Nous avons souvent le sentiment que les gens pensent que nous n’avons pas de problème, que la vie est belle pour nous et que nous avons de la chance. Nous sommes d’ailleurs les premières à le penser. Mais il ne faut pas croire pour autant que nous n’avons jamais eu de problème et que nous ne savons pas ce que signifie galérer. Nous ne sommes pas nées avec des cuillers en argent dans la bouche et la vie nous apporte, comme à chacun son lot d’épreuves. Et c’est bien grâce à elles que nous avons fini par remarquer que les petits détails positifs permettent vraiment de se sentir mieux : un sourire croisé en marchant, une belle journée, un oiseau qui chante au dessus de nos têtes…

Certains se disent que je suis repartie au pays des Bisounours… Non ! Essayez, on en reparlera dans quelques temps.

Juste un bémol à tout cela : plus nous progressons sur le chemin de la pensée positive, et plus la fréquentation des personnes négatives nous devient pénible. Nous refusons désormais d’absorber leurs émotions. Qu’ils se les gardent. Mais du coup, nous perdons parfois en chemin quelques relations… Certaines séparations sont violentes et douloureuses ; d’autres se font naturellement, par usure mutuelle, je dirais. Les routes se séparent car nous n’arrivons plus à cheminer ensemble. Et comme disent les chinois, avant de remplir la tasse, il faut bien la vider !

La pensée positive est réellement utile. Je ne vous dirais pas qu’il est facile de pratiquer dans ce domaine car le monde où nous vivons a souvent tendance à nous désespérer. Mais si chaque soir, vous vous livrez avec gratitude à un petit bilan de votre journée, en pointant les moments de satisfaction, même infimes, vous arriverez peut-être à effacer l’avalanche quotidienne de mauvaises nouvelles servie par les médias (ce serait mieux d’ailleurs de ne pas les écouter !).

Allez, on commence ce soir ! D’accord ?

Frédérique

 

 

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2 décembre 2019 1 02 /12 /décembre /2019 18:38

 

Pour moi, un livre essentiel. Une révélation. Ou plutôt, une confirmation.

Pour les nécessités d’un reportage, Eric Emmanuel Schmitt entreprend une randonnée dans le désert saharien, de Tamanrasset jusqu’à l’ermitage de l’Assekrem fondé par le père Charles de Foucaud. C’est au cours de ce périple qu’il va lui être donné de vivre une expérience extraordinaire, une rencontre avec… Dieu. Oui, Dieu, pourquoi ne pas l’appeler ainsi ? Dieu.

Eric Emmanuel Schmitt le dit lui-même, il ne convaincra personne. Du reste, ce n’est pas ce qu’il cherche à faire. Il témoigne et chacun fera ce qu’il voudra de ce récit étonnant, et émouvant. Mieux : il avance lui-même les arguments que sauront objecter les sceptiques, les scientifiques intégristes toujours amateurs d’explications bien matérialistes pour expliquer l’inexplicable.

«  La dernière démarche de la raison, c’est de connaître qu’il y a une infinité de choses qui la surpassent. Elle est bien faible si elle ne va pas jusque là ». Pascal.

« La nuit de feu » est un texte magnifique, poétique, plein d’amour, d’humour et de tendresse. En le lisant, j’aurais eu envie de tout souligner, tant il y a de phrases qui résonnent en moi, mais impossible ! J’avais emprunté le livre à la bibliothèque ! (je l’ai acheté depuis). Je me fais donc un plaisir de vous en livrer quelques unes, juste pour vous donner envie de le lire…

«  Ce que je sais n’est pas ce que je crois et ce que je crois ne deviendra jamais ce que je sais. La croyance se distingue radicalement de la science ».

« Face au questionnement sur l’existence de Dieu, il y a trois types d’individus honnêtes : le croyant qui dit je ne sais pas, mais je crois que oui ; l’athée, qui dit, je ne sais pas, mais je crois que non ; l’indifférent, qui dit, je ne sais pas, mais je m’en moque ». L’escroquerie commence chez celui qui clame « je sais » (qu’Il existe ou qu’Il n’existe pas) ». C’est de cette certitude que naît l’intégrisme, qu’il soit athée ou religieux".

« Les certitudes ne créent que des cadavres ».

«  Les amis de Dieu restent ceux qui Le cherchent, pas ceux qui parlent à Sa place, en prétendant L’avoir trouvé ».

«  Nous devons reconnaître et cultiver notre ignorance (agnosticisme, religieux, athée ou indifférent). L’humanisme pacifique est à ce prix. Tous, nous ne sommes frères qu’en ignorance. Ce ne sera qu’au nom de l’ignorance partagée que nous tolérerons les croyances qui nous séparent. En l’autre, je dois d’abord respecter le même que moi, celui qui voudrait savoir et qui ne sait pas ; puis au nom du même, je respecterai ensuite ses différences ».

Et enfin…

«  La foi est différente de la preuve. L’une est humaine, l’autre est un don de Dieu. C’est le cœur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce qu’est la Foi, Dieu est sensible au cœur, non à la raison ! ».

Voilà. Personnellement, j’ai trouvé dans ce livre de quoi alimenter ma Foi, une Foi qui n’adhère à aucune religion. Surtout pas !

Je crois que vous n’en n’avez pas fini avec Eric Emmanuel Schmitt ! Nous venons de le découvrir, Dominique et moi, même coup de foudre, et nous avons commandé plusieurs de ses livres au Père Noël !!! (et comme nous avons été très sages, il n’y aucune raison qu’il nous les refuse…) A suivre, donc !

Frédérique

 

 

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15 juin 2019 6 15 /06 /juin /2019 15:25
Il y a parfois des choses que l'on ne peut exprimer, des sentiments enfouis au plus profond de soi qui nous empoisonnent et nous empêchent de vivre pleinement ce que nous avons à vivre.
Pas toujours facile de dire ce que l'on a sur le cœur, n'est-ce pas?
Alors pourquoi ne pas l'écrire?
Depuis quelques mois, je prends la plume de temps en temps, pour coucher sur le papier ce que je n'ai jamais pu vraiment extérioriser… J'écris des lettres que je n'enverrai sans doute jamais, à des amis perdus de vue, des personnes que j'ai aimées sans avoir eu le temps de le leur dire, d'autres qui m'ont déçue où que je n'arrive plus à comprendre, avec qui je ne suis plus en phase. Parfois, le destinataire n'est plus en état de recevoir de courrier, comme cette lettre que j'ai eu envie d'écrire  aujourd'hui, et que je vous livre dans son intégralité!
 
A Michel Serres
 
Le 15 juin 2019

 

Monsieur,
 
Vous voilà parti.
Hélas, pour vous, pour vos proches, et pour nous tous. Car s’il me plaît à penser que vous avez gagné des cieux plus cléments où vous aurez encore un rôle important à jouer – ce dont je suis certaine-, votre départ me fait une peine immense et laisse un vide sidéral dans notre environnement culturel.
Il y a déjà pas mal d’années de cela, vous avez éveillé en moi le désir de renouer avec la philosophie. En effet, comme tous les futurs bacheliers, j’ai été initiée à cette science en terminale, mais après avoir obtenu un lamentable 3 au bac (oui, je l’avoue, et alors ?), je pensais que le divorce entre la philo et moi était consommé.
Et puis il y a eu, fin 1991, cette passionnante série documentaire à la télévision (il y en a parfois!),  « Tours du monde, tours du ciel »,  où j’ai découvert votre regard pétillant sous les sourcils broussailleux et votre accent savoureux fleurant bon le sud. Vos commentaires étaient lumineux, à tel point que je me suis lancée dans la lecture de vos livres. Difficile à lire, le « contrat naturel » n’en a pas moins influencé le contenu des enseignements que je destinais à mes élèves.
Voilà comment je commençai à prendre goût à la philo ; la graine avait germé!
 
Aujourd’hui, j’ai compris pourquoi l’enseignement de la philo ne m’a rien apporté en terminale. Elle nous était enseignée comme une science morte. J’ai le sentiment que l’on s’y prend à l’envers en commençant par présenter les œuvres des grands philosophes. Ne vaudrait-il pas mieux commencer par proposer aux étudiants de débattre sur des sujets, (le bonheur, la violence, l’amour, la haine, etc…), l’enseignant jouant le rôle de l’animateur et enrichissant les échanges de pensées, de réflexions des grands maîtres de la philosophie ? Cela doit faire un bien fou de découvrir que l’on pense comme Spinoza, non ? C’est très encourageant !
Le problème, c’est que dans notre système, l’enseignant doit (tient à ?) demeurer celui qui sait et qui dispense la connaissance à l’élève, censé ne rien savoir. Il y a pourtant longtemps qu’en maternelle où j’exerçais, nous partons du principe que l’enfant n’est pas un sac vide qu’il faut remplir ! Et d’ailleurs, depuis quelques années, les ateliers de philosophie fleurissent dans les écoles primaires ! Certains doivent se dire que c’est stupide d’envisager de philosopher avec des enfants de cinq ans, et pourtant, ça marche ; ils ont plein de choses à dire. Frédéric Lenoir, que j'admire aussi beaucoup, en sait quelque chose!
Nous savons tous échanger des idées, développer un point de vue, justifier, expliquer… Ma grande découverte, c’est que nous pouvons tous philosopher ! Evidemment, pas aussi bien que vous, je l’admets.
Mais vous avez raison, « la philosophie, c’est la joie ».
L’enseignement de la philo a peut-être changé aujourd’hui, je n’en sais rien. Je l’espère. En mieux ? En pire ?
Vous dites qu’aujourd’hui, l’école n’apporte plus à un enfant que 7%  de son savoir. Elle est tombée si bas ? C’est effrayant, non ? Le reste du savoir lui est apporté par ce que vous appelez « la société pédagogique » (et peut-être aussi un peu par les familles ???), autrement dit, les divers médias, télévision, Internet, réseaux sociaux, etc. Bref, de quoi véhiculer et faire ingurgiter pas mal de « fake-news ». Pardon, je veux dire des « bobards ». Vous préférez et moi aussi.
Pas étonnant que près de 10% des français croient encore aujourd’hui que la terre est plate (non, je ne m’en suis pas encore remise !).
Monsieur Serres, la médiocrité ambiante me désespère.
Quand on voit la quantité de fautes d’orthographes qui émaillent de nombreux textes (même courts !) circulant sur les réseaux sociaux, on a une idée de l’ampleur du désastre.
Lorsque je vois disparaître des cerveaux comme le vôtre, je me surprends à craindre le pire pour notre culture, notre démocratie, notre civilisation.
Quelle relève, pour demain ?
Aurons-nous une population d’analphabètes, perfusée d’aides sociales, robots-moutons ayant perdu tout sens critique, esclaves de l’argent, de la société de consommation, des lobbies pharmaceutiques et de la grande distribution, robots-casseurs parfois, manipulés par une minorité de privilégiés qui n’aura jamais perdu de vue, elle, l’importance de la culture et du pouvoir qu’elle procure ?
Qu’allons-nous devenir si vous aussi, les « Immortels », vous nous lâchez ?
Bon, vous l’avez dit, être pessimiste ne sert à rien.
Il faut adopter un optimisme de combat. Je n’ai pas grand pouvoir, mais peut-être qu’en exprimant ce que je pense, je sème quelques graines, moi aussi ?
Un grand merci, Monsieur Serres, pour tout ce que vous nous avez apporté et que vous nous apporterez encore.
Michel, comme ils doivent être heureux de vous retrouver, « là-haut », et quelle chance pour eux !
Frédérique
 
 
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6 avril 2019 6 06 /04 /avril /2019 16:14

La sagesse c’est tendre vers l’idéal d’une vie [ ] responsable, aimante, harmonieuse, juste, sereine, joyeuse, libre … Vouloir grandir en sagesse, c’est déjà faire le choix fondamental qui peut changer notre vie de hiérarchiser nos valeurs afin de déterminer ce qui est important ou pas et de définir les priorités à donner à notre existence ?

Maïmonide

« Tout homme à la possibilité d’être un juste […] ou un méchant, un sage ou un sot […] il n’est personne qui le contraigne, qui l’entraine dans la voie du bien ou du mal. C’est lui qui de lui-même et en pleine conscience s’engage dans celle qu’il désire ». Maïmonide (XIIIe s)

Celui qui cherche la sagesse cherche à progresser à grandir, à développer le potentiel (bonté, intelligence, créativité) qui est en lui. Il cherche aussi à améliorer le sort

Sénèque

du monde dans lequel il vit, d’incarner ses idées et ses convictions dans des actes en se donnant un cap, une direction et d’essayer de les suivre. « Il n’y a pas de vent favorable pour qui ne sait en quel port se rendre ». Sénèque

La sagesse s’apparente à la recherche d’un état de satisfaction global et durable de l’existence qui ne dépend pas des aléas de la vie et donc des évènements extérieurs. Plutôt que de chercher à adapter le monde à ses désirs, il convient de transformer ses désirs pour les adapter au monde, autrement dit au réel. Le sage consacre ses efforts à se changer lui-même, il apprend à aimer la vie de manière inconditionnelle et non pas seulement quand tout lui est favorable.

La sagesse nous invite à cesser d’accuser la vie ou les autres et à comprendre que la plupart de nos souffrances pourraient être évitées si nous changions la représentation que nous avons de nous mêmes ou du monde. L’obstacle au bonheur n’est pas la réalité mais la représentation que nous en avons.

L’idéal de la sagesse, et la conception du bonheur qu’elle véhicule, sont aux antipodes de la vision du bonheur contemporaine répondue dans nos sociétés matérialistes et consuméristes : être le meilleur, le plus compétitif, riche, reconnu …

Epitecte

Elle requiert l’apprentissage d’un savoir, l’approfondissement d’une réflexion, le bon usage de la raison, la mobilisation de la volonté, une juste réorientation des désirs. Cette attitude est possible en distinguant ce qui dépend de nous de ce qui ne dépend pas de nous ! (Epitecte)

La sagesse c’est dire oui à la vie c’est avoir la capacité de s’émerveiller !!! C’est l’accepter telle qu’elle est et non telle que nous la voudrions et de l’aimer. « Et moi j’aime la vie »  Montaigne

Montaigne

Il faut « aimer la vie comme on aime la musique » […] avec ses sons et ses silences, les allegros et adagio, l’Harmonie et la dissonance. « Ne rien vouloir d’autre que ce qui est ni devant soi, ni derrière soi, ni dans les siècles des siècles, ne pas se contenter de supporter l’inéluctable et encore moins se le dissimuler […] mais l’aimer ». Nietzsche

Nietzsche

La sagesse nous accompagne vers une vie qui est à la fois heureuse et bonne sachant que l’Amour est le summum à atteindre car […] un sage authentique aime et respecte tous les être vivants. Aimer en vérité c’est vouloir le bonheur de l’autre autant qu’il veut le notre, que ce soit dans une relation de couple ou amicale. C’est la sagesse du « détachement » ou du « non-attachement », l’esprit ne doit pas s’approprier l’autre, vouloir le retenir à tout prix, le considérer comme sa chose ou son bien. Il s’agit de ne pas entrer dans une relation de dépendance.

Enfin l’Amour pour s’épanouir de manière juste, durable et profond, appelle à la conscience de soi, à la lucidité, à la bienveillance et au don.

Les philosophes de l’Antiquité ont défini un certain nombre de valeurs et de qualités, auxquelles ils ont donné le nom de vertus (dont l’étymologie signifie excellence) et qui permettent de cheminer vers la sagesse.

Les quatre vertus principales sont la justice, la tempérance, le courage, la prudence.

Le justice se conforme à la loi, à l’égalité, elle définit notre degré d’humanité, l’humanité envers les animaux étant l’une des plus noble vertus […] c’est seulement lorsque nous nous préoccupons de la totalité des êtres sensibles que notre moralité atteint son plus haut niveau.

La tempérance est la sobriété heureuse.

Le courage nous permet de dépasser nos peurs et nos limites pour grandir en humanité.

La prudence nous permet de discerner les plaisirs et d’orienter de manière juste nos désirs.

L’humour bien que ne faisant pas partie des vertus reconnues est pourtant indispensable à la sagesse. Elle permet de combler le décalage entre l’idéal auquel nous inspirons et la réalité de ce que nous sommes. L’humour rend plus léger et humble sur un chemin spirituel qui a vite fait de nous rendre trop sérieux, orgueilleux ou vaniteux. Un homme sans humour a beaucoup de chemin à parcourir pour devenir un être humain accompli.

La souplesse est également une autre vertu nécessaire, souplesse du corps mais aussi souplesse de l’esprit. La flexibilité, capacité à s’adapter, est une vertu essentielle à la sagesse. Le sage n’est jamais figé ni dans sa pensée, ni dans son comportement, la sagesse consiste à épouser le flux de la vie sur terre.

Chacun de nous est acteur dans une pièce de théâtre, nous n’avons pas choisi de jouer tel ou tel rôle mais nous sommes libres de bien ou mal le jouer, d’avoir du plaisir ou du déplaisir.

Notre identité la plus profonde est l’étincelle divine en nous. Notre Ego est le sentiment d’exister comme individu séparé et unique, il est nécessaire pour survivre. Il nous permet d’avoir un sentiment d’existence autonome, de chercher ce qui nous fait du bien et de nous protéger des dangers. Un moi ou un Ego bien structuré est indispensable au bon développement psychique de l’individu. Acquérir un moi structuré c’est avoir une juste estime et un amour de soi et être capable de tenir compte des autres et de partager. Néanmoins nous ne sommes pas que cet Ego ! Nous finissons par nous identifier à notre Ego, construit dans le regard des autres et constitué de toutes les idées et émotions qui en découlent or il ne constitue pas notre identité la plus profonde qui est d’essence divine ou cosmique et qu’on appelle le Soi.

La prise de conscience que nous ne sommes pas que cet Ego constitue une forme d’éveil et permet de ne plus s’identifier à notre moi qui vit en permanence à travers le regard des autres qui est sensible aux compliments et aux critiques, qui cherche à défendre ses intérêts à tout prix.

En résumé la sagesse est de ne pas être envahi par son Ego, de vivre totalement l’instant présent, de faire preuve d’une grande spontanéité, de ne pas oublier que la sagesse est la voie du juste milieu en toute chose et que nos choix de vie nous appartiennent sans avoir à en rendre les autres responsables.

Merci Frédéric Lenoir !

Do

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31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 09:16

Il était une fois trois personnages, un enfant, un adolescent et un adulte qui assistaient à un spectacle dont ils n’arrivaient pas vraiment à se réjouir, une rambarde mal placée réduisant leur champ visuel. Ayant manifesté leur mécontentement ils se virent remettre chacun une caisse pour grimper dessus. L’adulte, le moins gêné, dominait la scène pleinement satisfait, l’adolescent profita du spectacle perché sur la pointe des pieds, pendant que l’enfant, n’y voyant toujours rien, fit remarquer que la répartition des caisses n’avait pas été faite en toute équité, en fonction des handicaps : deux pour le plus petit, une pour l’adolescent et rien pour l’adulte déjà avantagé par sa grande taille … (Joéliah) 

Le décor étant posé ...

 

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13 décembre 2018 4 13 /12 /décembre /2018 16:02

Magnifique conférence de Frédéric Lenoir, lundi dernier, à Perpignan.  Philosophe, sociologue, historien des religions et écrivain, Frédéric Lenoir est l’auteur d’une cinquantaine de livres, essais, romans, contes… Personnellement, après avoir découvert « le petit traité de vie intérieure », j’en ai lu une bonne dizaine, et aucun ne m’a déçue. Ses conférences, menées avec humour et brio, sont un pur bonheur et un enrichissement de l’esprit.

 

 

https://www.congres-perpignan.com/agenda/sagesse-et-meditation

 

Frédéric Lenoir m’a réconciliée définitivement avec la philosophie. En terminale, ce n’était pas mon truc. J’ai commencé à m’y intéresser grâce à Michel Serres. Mais si les interventions médiatiques de cet homme au regard vif et pétillant sous ses sourcils broussailleux, sont lumineuses, ses écrits sont beaucoup plus difficiles d’accès et parfois un peu obscurs aux novices dont je fais partie.

Avec Frédéric Lenoir, tout est clair, tant dans ses interventions verbales que dans ses écrits, ce qui pousse certains esprits chagrins, intellectuels intégristes, à dire qu’il vulgarise un peu trop. Il y en aura toujours pour trouver qu’il vaut mieux laisser le peuple dans l’ignorance, laissons-les dire et ne nous gâchons pas le plaisir !

Si Frédéric Lenoir passe par chez vous, n’hésitez pas, courrez-y, je vous le promets : vous comprendrez tout et vous passerez un moment d’exception.

 

 

Salle comble, donc, au Palais des Congrès de Perpignan pour écouter cette conférence : Sagesse et méditation. Oui, je sais, certains pensent qu’il est triste d’être sage, qu’il faut être un peu fou dans la vie. Hé bien l’un n’empêche pas l’autre, qu’on se le dise !!!

La sagesse, nous dit Frédéric Lenoir, c’est la recherche d’un bonheur profond et durable, alliant un esprit de justice et d’équité pour tous. Les sages nous invitent à jouir de la vie avec raison et modération, à agir en pleine conscience, à redécouvrir la richesse de notre intériorité et à développer notre spiritualité. Attention à ne pas confondre spiritualité et religion ! La spiritualité existe partout et même (surtout ?) en dehors de religions. La spiritualité, l’amour vrai, le respect, la justice, nourrissent l’esprit de la Sagesse.

Bref, on voit que notre société consumériste actuelle a tout faux, qui privilégie la vitesse, le plaisir immédiat, fugace, personnel et égoïste. Pour aller vers le mieux être, il est urgent d’abandonner la quête du « toujours plus ».

 

Développer sa propre intériorité, c’est être présent et disponible à chacune de ses actions et à ce qui nous entoure. Arrêter de manger en pensant à autre chose, en ressassant… Arrêter de se polluer l’esprit avec les mauvaises nouvelles ! Les avalanches de catastrophes diffusées en permanence par les médias nous font croire que le monde va beaucoup plus mal que dans la réalité. Savoir apprécier chaque petit bonheur de la journée, un bon café, une bonne douche, un rayon de soleil, le sourire d’un inconnu dans la rue, l’éclat de rire d’un enfant, la beauté de la nature… Et remercier !

Oui, remercier la Vie !

La gratitude, l’altruisme et la bienveillance, rendent heureux. Remarquez comme les gens qui se plaignent tout le temps sont malheureux !

Un petit truc : tous les soirs, avant de vous abandonner dans les bras de Morphée, (ou de n’importe qui d’autre !), trouvez deux ou trois évènements heureux survenus dans votre journée et remerciez pour cela ! Vous verrez, vous dormirez mieux.

La méditation nous aide à être plus présents à ce que nous faisons, à ce que nous sommes, elle nous permet de nous centrer. Il est prouvé scientifiquement que le fait d’être attentif à ce que l’on fait, à ce que l’on ressent, déclenche la production de dopamine et de sérotonine, les hormones du bien-être. On la conseille du reste de plus en plus souvent à titre thérapeutique et elle est pratiquée dans ce sens dans certains hôpitaux.

La méditation aide à comprendre ce qui se passe en soi, à mettre à distance nos émotions, nos tracas, à faire taire notre mental surchauffé.

Alors, c’est vrai, la vie n’est pas toujours facile ; les évènements extérieurs sont parfois durs avec nous. Chacun connaît des hauts et des bas. Certes, nous ne sommes pas tous égaux ; certains ont plus de bas que d’autres. Nous devons essayer de changer ce que nous pouvons et accepter le reste. Aussi, le grand projet de la Sagesse est-il  de ne plus dépendre des évènements extérieurs pour connaître le bonheur. C’est un projet ambitieux que nous n’atteindrons peut-être (sans doute) jamais, mais c’est vers cela que nous devons tendre. La vie est une succession d’expériences qui visent à nous faire grandir.

 

Le sommet de la sagesse est l’acceptation de ce qui ne peut être changé. L’Amour Vrai en est la finalité.

Voilà. J’espère avoir été fidèle au message de Frédéric Lenoir ; je ne veux pas non plus tout relater ; vous n’auriez plus envie d’aller l’écouter « en vrai », ou de lire son dernier livre, « sagesse et méditation », ni les autres. Franchement, ce serait dommage !

 

Pour savoir où il se produit, consultez son site en cliquant sur le lien ci-dessous :

https://www.fredericlenoir.com/

Vous pourrez d’ailleurs y écouter une conférence passionnante sur Spinoza.

D’autres conférences sont disponibles sur Youtube.

Ne vous en privez pas ! Frédérique

 

 

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24 juillet 2018 2 24 /07 /juillet /2018 20:32

Annie, la soixantaine, vit seule dans un village du piémont des Albères. De galère en galère, elle se bat avec la CAF et les organismes de retraite qui se renvoient la balle mais ne daignent lui verser ce qui lui revient, elle cumule les petits boulots pour tenter de joindre les deux bouts mais garde le moral surtout quand la vie lui fait des petits cadeaux. Il y a peu un voisin obligé de déménager dans l’urgence lui a laisser un congélateur dont il ne pouvait s’encombrer. Cadeau !

Un petit tour sur Google pour en estimer le prix et elle le mettait en vente sur le Net vibrant par avance la joie de le vendre rapidement. 150€ pour un congélateur Liebher 400 litres, neuf, comme Perrette elle se voyait déjà gagner le cocotier !

Deux, trois acheteurs potentiels puis se fut le bon.

L’annonce mentionnant « prix à débattre », en découvrant son client complétement emballé par le congélateur, Annie a subitement gonflé le prix !

Emballé, c’est pesé, 180€ il n’y a pas photo !

Le lendemain, Annie est descendue au supermarché pour un ravitaillement. Au passage en caisse, catastrophe, plus de porte-monnaie !

Elle a tourné, viré, rien. Le personnel l’a aidé, chou blanc !

Elle venait de remonter en voiture complètement abattue quand on a toqué à la vitre. Victorieuse une des caissières brandissait le porte-monnaie retrouvé au rayon livre. Certes les 30€ qu’il contenait avaient disparu mais la carte de crédit était bien là, un miracle ! Un petit vélo dans la tête Annie n’en revenait pas, elle qui avait cru faire une bonne affaire avec la vente du congélateur et les 30€ de rabiot !

Comment ne pas voir que l’Univers lui offrait une sacré leçon. Tout ce que l’on émet nous revient ! En quoi était-ce si immoral pourtant de tenter de faire une bonne affaire ?

Sur ce un ami l’a appeler pour savoir si elle avait toujours les vélos qu’elle voulait donner. Complètement découragée, Annie a laissé partir un de ces fichus vélos tout en se demandant pourquoi elle n’avait pas la bosse des affaires ! Elle aurait pu tout aussi bien les vendre au prochain vide-grenier ?!

A cet instant la colère l’a saisi, que lui voulait l’Univers ?

Deux jours ont passé et puis au matin, on a toqué à sa porte … son ami était là avec une enveloppe, pour elle, de la part du nouveau propriétaire du vélo.

30€ !

Match nul !

Tout est juste !

Do

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24 mars 2018 6 24 /03 /mars /2018 15:55

 

Ce jeudi soir, nous nous sommes rendues au parc Ducup, à la périphérie de Perpignan, à la rencontre de Marie France des Pallières, cofondatrice de l’association « Pour un sourire d’enfant » (ou plus simplement PSE), dont nous sommes (avec beaucoup d’autres !) marraines depuis quelques années déjà.

  

https://pse.ong/evenements/film-et-rencontre-avec-m-f-des-pallieres-perpignan-66000

 

Il y a un peu plus d’un an, nous vous annoncions, souvenez-vous, la sortie d’un film documentaire fantastique, « Les pépites ». Bon, certes, il est beaucoup moins médiatique que « Stars War », mais il a quand même tenu l’affiche une quinzaine de jours au méga Castillet.  Pas si mal, donc, pour un genre qui, hélas, n’a pas la réputation de déplacer des foules.

Cliquez, si vous le voulez bien, sur le lien ci-dessous pour retrouver l’article écrit au moment de la sortie du film et redécouvrir toute l’aventure des de Pallières et de PSE. C’est incroyable. Amener des milliers de petits chiffonniers, affamés, maltraités, traumatisés, illettrés, à retrouver la vie d’enfant à laquelle ils avaient droit au sein d’une institution crée de toutes pièces par ce couple exceptionnel. Enfin respectés, aimés, nourris, logés, vêtus, éduqués… Ils sont aujourd’hui des milliers à avoir quitté PSE en ayant acquis un bon niveau d’études et un métier en rapport avec leurs compétences. Car à PSE, on a à cœur d’amener chaque enfant à trouver sa place dans la société.

 

http://www.longville-dofredo.com/2016/09/les-pepites-pour-un-sourire-d-enfant.html

 

Jeudi soir, des parrains et des marraines de PSE, mais aussi beaucoup d’autres personnes étaient là pour découvrir un nouveau film relatant cette aventure humaine hors du commun. Sary, ancien chiffonnier des rues, a apporté un témoignage émouvant sur ses conditions de vie avant et après PSE. Il est aujourd’hui un cinéaste confirmé, et se prépare à faire profiter de nouveaux jeunes de son expérience au sein de la section professionnelle cinématographique de l’association. Seule désormais, depuis la disparition de Christian, Marie France était là, discrète et efficace, pour faire le point sur les actions menées au sein de l’association, et tenter de mobiliser de nouvelles troupes de bénévoles et de parrains.

Car bien sûr, vous l’avez compris, pour continuer à vivre et à faire vivre et prospérer tous ces enfants, l’association « Pour un sourire d’enfant » a toujours un grand besoin d’aide. Sans subsides réguliers et conséquents, le miracle peut s’écrouler comme un château de carte. Traumatisé par un passé sanglant le Cambodge se redresse lentement, mais il reste encore de nombreux délaissés en marge du progrès.

Sachez-le : tout ce que nous donnons, tout ce que vous donnerez profitera vraiment aux enfants.  

Pour le parrainage, un don minimum de 47€ par mois, après déduction fiscale, vous reviendra à 15,98€. Comme le faisait remarquer Christian, une pizza par mois ! Franchement, c’est faisable, non ?

Donc, si vous avez envie de vous associer à ce magnifique projet humaniste, et vous sentez prêts à ce petit sacrifice financier, cliquez sur le lien ci-dessous, pour accéder au formulaire de soutien :

https://pse.ong/sites/default/files/PSE_bulletin_soutien.pdf

 

Merci pour eux !

 

Féérique

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11 juillet 2016 1 11 /07 /juillet /2016 15:39

En visitant le monastère San Juan de la Peña nous avons trouvé cette épitaphe sur un tombeau.

De quoi réfléchir !

Voici la traduction de certains passages :

Ici reposent les restes mortels de l’excellentissime SR D Pedro [titres] illustre promoteur de toutes réformes utiles, habile politique, fidèle conseiller [de la couronne] et digne représentant à [noms de villes],il se montra digne de la confiance de [nom du souverain] contribuant puissamment à la splendeur de son heureux règne.

La postérité honore sa mémoire, la patrie le pleure, le bénit, reconnaissante.

Combien de politiques, actuels et passés mériterons semblables louanges sur leur pierre tombale ?

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 14:32

Un os de petit doigt vieux de 1,8 millions d'années a été découvert en Tanzanie.

Un petit doigt très bavard qui a permis aux chercheurs d'en savoir plus sur ces hominidés dont nous sommes les descendants même indirectement.

Un petit doigt qui nous parle de la main cette merveille qui est à l'origine de notre évolution car comme le dit l'un des « inventeurs », entendez par là découvreur du petit bout d'os : « Notre main a évolué pour nous permettre toutes sortes de gestes et manipulations … C'est cette capacité à manipuler avec précision qui a interagi avec notre cerveau et permis le développement de notre intelligence, principalement grâce à l'invention et l'usage des outils. »

Quand on sait par ailleurs que de nos jours l'utilisation d'un outil scripteur (crayon, stylo, pinceau etc.) donc le fait d'écrire MANUELLEMENT a un rôle dans la construction de notre personnalité et l'élaboration des circuits neuronaux, rattachant cet état de fait à la précédente découverte, l'enseignante que je reste en conclut donc que la motricité fine (utilisation d'outils diversifiés) est déterminante pour la survie de l'humain et pour son épanouissement psychique, physique.

Un petit doigt m'a dit !

Je ne peux donc que m'émouvoir et m'inquiéter lorsque je constate que de plus en plus fréquemment l'outil scripteur est abandonné au profit de l'ordinateur et que certains pays dont la Suède, mais d'autres y pensent très fort, ont décidé d'abandonner dès les classes préparatoires l'apprentissage de l'écriture manuelle.

Arg !

Do

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  • : Nous sommes deux soeurs... L'une peint, l'autre écrit. Nous avons envie de partager nos vécus, nos ressentis, nos expériences; de témoigner... Nous aimons par dessus tout la nature, notre plus grande source d'énergie... Sur ce blog, nous vous présenterons des peintures, des livres, mais aussi des photos de nos voyages, de nos randonnées, des récits... Nous tenterons enfin de vous entraîner dans la grande aventure de notre vie: notre cheminement spirituel vers l'Amour et la Lumière.
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