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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 15:34

 

Nous avons pris le Ptibus pour quelques jours : cap au nord !

Mais pour où exactement ?

Voici ce qui pourrait passer pour des indices !

Chaussures de rando aux pieds nous avons dévalé des chemins creux bordés de pierres moussues. A la recherche de menhirs, de dolmens dans des landes fleuries d’ajoncs, nous aurions pu nous croire en Bretagne.

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Mais ce n’est pas si simple car nous avons aussi retrouvé les pommiers fleuris et le Bocage normand, la forêt vosgienne aux profondes forêts de sapins, les châtaigneraies cévenoles

ou de Castagniccia, les chaos rocheux de Fontainebleau et tout cela à quelques encablures du Petit Nice !

Ce voyage a été un condensé de paysages de France.

 

Alors, on donne sa langue au chat ?

Le Tarn, pas celui des gorges mais le Tarn au fil de l’Agout ou presque !

 gue.JPG

Notre découverte a commencé par un passage à gué, très, douloureux pour les pieds !

De statues menhirs en statues menhirs, « les déesses muettes » comme on les nomme ici, nous avons croisé les brebis de Lacaune, de celles à qui l’on doit le Roquefort !

Nous avons aussi emprunté un des multiples chemins qui mènent à Compostelle, celui qui part de Arles.

Tout ceci au fil de l’Agout et de ses affluents.

 

Les villages que nous avons découverts, se suivent et ne se ressemblent pas.

Burlats qui a connu des jours glorieux. De cette splendeur passée il reste entre autre le pavillon d’Adélaïde. Comtesse de Toulouse, Adélaïde une belle aux yeux violets vivait au temps des Troubadours et a donné à « l’Amour courtois » ses lettres de noblesse. Les monuments portent dans la pierre la marque de ce temps où l’on chantait la guerre mais aussi les fées, les créatures mi humaines mi bêtes.

sirene.JPG

A quelques kilomètres se trouve Gijounet, un nom coquin pour un village nettement plus rural dont l’église pourrait répondre au nom de Notre Dame des courants d’air. Une sérieuse réfection s’impose pour cet édifice perché tout en haut d’un éperon rocheux couvert de lilas en fleurs.

notre-dame-des.JPG

Nous avons aussi déambulé avec bonheur dans Lacaze qui possède comme tout village qui se respecte sur les chemins de St Jacques, son vieux pont qu’empruntaient les pèlerins. Lacaze, compromis de Burlats et de Gijounet possède de belles maisons en encorbellement et à pans de bois, un château mais aussi un habitat rural typique du coin. Curieux effet que ces façades couvertes de grandes plaques d’ardoise anthracite.

Mais c’est à Lacaune qu’est allée notre prédilection. Outre le fait que nous y avons rencontré des hollandais sympathiques, Lacaune est célèbre pour la qualité de sa charcuterie et on confirme, c’est délicieux.

 Nous avons quitté notre perchoir avec la découverte du petit Nice, autre nom pour désigner Roquebrun, superbe village de l’Hérault qui marquait notre retour dans la plaine.

 Roquebrun.JPG

Enfin un gros coup de cœur avant de revenir à Saint Genis : Cruzy !

Si vos pas vous y mènent ne manquez pas de pousser la porte sans prétention de son musée. Vous y serez accueilli GRATUITEMENT par des chercheurs, bénévoles, qui ne regardent pas à donner de leur temps pour faire partager leur passion. Une impressionnante collection d’ossements de dinosaures, retrouvés dans le Biterrois, permet de comprendre la vie de ces disparus, leur vie mais aussi le processus de leur extinction. L’immense majorité des scientifiques s’accorde pour retenir la thèse du météorite, dont la présence est avérée dans le Golfe du Mexique, comme cause de leur disparition qui pour brutale à l’échelle des temps géologiques, a quand même été progressive.

L’impact environnemental du météore, qui a signé son passage sur notre Terre d’une couche d’iridium, a progressivement altéré les conditions de la Vie sur Terre. Le taux de fécondité de ces animaux a baissé comme le prouvent les nombreuses découvertes de nids d’œufs stériles, la faute a un régime alimentaire de plus en plus drastique. Le désastre écologique occasionné a modifié durablement et de manière irréversible les conditions de la vie terrestre.

 250px-DMSN_dinosaurs.jpg

Une note personnelle pour finir : si il y a 65 millions d’années (crétacée) un météorite a signé la fin des dinosaures, ne devrions nous pas nous inquiéter de l’impact des activités humaines de nos jours quant à la survie de notre espèce ?

Autre temps, autre danger !

A jouer les apprentis sorciers et à ne pas prendre en compte les signaux que la planète nous adresse, ne risquons nous pas de disparaître !

Do 

 

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 15:56

 

En Avril, ne te découvre pas d’un fil ! Peut être, mais le week-end dernier c’était mission impossible d’autant que le but que nous nous étions fixées, le château de Puilaurens-Lapradelle dans l’Aude, est très haut perché.

 Chateau Puylaurens Lapradelle a 

Compte tenu de la température estivale, un petit 34 à l’ombre l’après midi, nous avions décidé de prendre le fourgon et de tester l’aire de camping-car de Lapradelle.

Bon plan ! Avis donc à Andrée et Jean-Luc s’ils ne la connaissent pas. En cours de réaménagement, il y aura bientôt l’électricité mais l’eau, la vidange sont gratuites. Implanté dans le village, elle est très calme !

Nous avons donc pris la route au départ de Lapradelle de bon matin, sac à dos, cannes et gros godillots car connaissant un peu le coin, nous savions le terrain accidenté.

 

Chateau de Puilaurens (7)Le château de Puilaurens-Lapradelle est l’un des châteaux dits Cathares bien qu’il n’ait servi de refuge à des « Parfaits » qu’entre 1241 et 1246. Situé sur le bien nommé Mont Ardu, il y avait déjà au sommet avant sa construction, vers l’an 950, une chapelle dédiée à Saint Laurent. Sachant que les mots puig, pech, puy … sont des termes utilisés pour dénommer un sommet, on voit bien d’où dérive le nom du village où l’on peut découvrir ce site historique : Puilaurens.

 

En fait cette région est occupée depuis environ 12000 ans, la montagne est truffée de grottes et d’abris sous roches qui ont délivré du matériel archéologique très évocateur.

Le château a fait partie un temps des possessions de l’Abbaye Saint Michel de Cuxa, c’est fou le nombre de biens appartenant à l’Abbaye !

Saint Louis est à l’origine de la fortification du château qui est resté longtemps un Chateau Puylaurens Lapradelle chicanesbastion défendant la frontière avec l’Aragon au temps où la frontière française n’était pas là où nous la connaissons de nos jours.

Après le Traité des Pyrénées, donc au temps de Louis XIV, la forteresse a commencé à péricliter. Le château a alors servi de carrière de pierres, les huisseries et éléments décoratifs comme les ferrures ont petit à petit été utilisés par les habitants. Quant au village initial, situé près de la citadelle, il s’est déplacé dans la vallée.

 

Avant la visite et pour prendre l’atmosphère du lieu nous avons grimpé jusqu’à la Serre des Aigles afin d’y découvrir le panorama : le château, le pic Bugarach, la forêt de Fanges, la Vallée d’Axat. Imprégnation donc et mise en jambe avant l’assaut final.

 

Nous avions découvert Puilaurens en 1975. A cette époque l’accès en était libre, mais ilChateau cours Puilaurens (2) était en mauvais état. La restauration, bien menée a rendu à l’édifice sa grandeur sans pour autant en dénaturer l’esprit. Impossible de ne pas penser au prix qu’ont dû payer ceux qui ont construit Puilaurens. A l’heure de sa construction la technologie était loin d’être ce qu’elle est aujourd’hui, la déclivité du terrain était identique et si l’accès en chicanes facilite aujourd’hui la progression du visiteur, comment imaginer que des hommes aient pu escalader la falaise, chargés des matériaux !

 

Après avoir traîné de poternes en courettes, grimpé jusqu’à la Tour de la Dame Blanche, la rando nous a menés au village de Puilaurens où Virgile a fini dans le lavoir puisque, évidemment, il n’avait rien trouvé de mieux que de s’offrir un bain de boue en chemin !

Chateau Puylaurens Lapradelle Virgile

Après 5h de marche sous le soleil, nous avons retrouvé le Ptibus et pris le chemin du retour tout en compulsant les brochures raflées à la billetterie. Je ne sais pas vous, mais nous, nous gardons l’esprit très môme et nous repartons toujours de nos visites les mains pleines de ces « trésors » que nous étudions ensuite avec grand soin pour programmer d’autres virées. Sans doute aurez-vous donc sous peu un article sur le Château des Termes puisque nous avons trouvé une doc abondante sur ce lieu mythique et comptons bien allez le redécouvrir  !

Do

 

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 15:01

PURGE

sofi-oksanen-purge-M41425-1-.jpg« Puhdistus »

 

SOFI OKSANEN

 

(Ed. Stock, 2010 – traduit du finnois par Sébastien Cagnoli)

 

 

L’histoire débute dans la campagne estonienne, en 1992, année qui a vu la restauration de la République d’Estonie après l’occupation allemande puis presque un demi-siècle d’occupation soviétique (1944-1991).

Aliide, une vieille estonienne solitaire aux allures de sorcière, rendue méfiante par les circonstances historiques, découvre dans son jardin Zara, une jeune femme paumée, méfiante elle-aussi. Les débuts relationnels sont difficiles. L’approche lente et compliquée entre ces deux femmes, deux générations de femmes cabossées par la vie, par l’Histoire de leur pays, l’Estonie.

On comprend vite que chacune a ses secrets, ses drames, ses blessures. 

Puis on entre dans les destins tragiques et croisés d’Aliide, de Zara et de l’Estonie, ce petit pays balte tiraillé entre ses deux grands voisins et pris dans les soubresauts terribles de l’Histoire. Le roman est construit avec des retours sur les années de l’occupation allemande durant la seconde guerre mondiale, les années soviétiques et enfin sur les années postcommunistes.

Jamais larmoyant, le roman, écrit par une femme se place délibérément du point de vue des deux protagonistes féminines ; il vient nous rappeler que, toujours les femmes sont les doubles victimes des conflits, mais aussi qu’elles sont souvent, moralement les plus fortes, y compris dans les circonstances les plus terribles.  

 

L’auteur, Sofi Oksanen est née en 1977 à Jyväskylä au centre de la Finlande d’un père finlandais et d’une mère qui est née et a grandi en Estonie durant l'occupation soviétique avant d'émigrer en Finlande en 1970.

Après des études de littérature et de dramaturgie à Helsinki, Sofi Oksanen écrit « Les vaches de Staline » son premier livre, puis « Baby Jane » ; « Purge » est son troisième roman, un best-seller dans les pays nordiques. Prix Fémina étranger 2010 en France.

 

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 14:50

Printemps-des-dedicaces-Argeles-Avril-2011.jpgEn ce mercredi 6 avril, je commence ma carrière littéraire pour de bon en participant au « Printemps des dédicaces », à la maison de la presse d’Argelès sur mer, une manifestation littéraire toute neuve sur la commune, à l’initiative des nouveaux propriétaires des lieux, Alice et Willy Roose, qui ne semblent pas à court d’idée pour faire vivre leur commerce, culturellement parlant ! Chaque samedi et chaque mercredi, jours de marché, de 9h à 12h, durant tout le mois d’avril, trois auteurs sont réunis pour présenter et dédicacer leurs ouvrages…

C’est tout à fait par hasard que je me retrouve là, étant simplement venue demander au départ si je pouvais laisser quelques livres en dépôt. Réponse favorable et très bon accueil ! Ce n’est pas obligatoire : à la librairie du village où je réside, la réponse fut négative et sans appel. Je remercie donc au passage les deux librairies d’Argelès et celle de Palau del Vidre qui ont répondu favorablement à ma demande. Il y en aura peut-être d’autre, d’ailleurs…

Arrivée avec une quinzaine de bouquins, je ne me faisais pas vraiment d’illusion… Je me disais que, ma foi, si je vendais trois livres, ce serait déjà pas mal ! Mais dans ma tête, je parais à toute éventualité en imaginant d’avance ce que j’allais pouvoir écrire en dédicaces pour différencier d’un livre à l’autre, comme si les ventes allaient se succéder sans répit pendant ces trois heures !

Dominique s’imaginait même que j’allais lui téléphoner dans le courant de la matinée pour réclamer un nouveau stock de livres !

Bilan de cette matinée… Un livre vendu pour chacun de nous (pas de jaloux !), cinq minutes avant la fin ! Et à une ancienne collègue, encore… Merci Dany !

Pourtant, je ne suis pas repartie déçue par cette expérience. L’accueil chaleureux des organisateurs qui avaient même prévu le café et les viennoiseries, et les échanges avec mes collègues écrivains, beaucoup plus expérimentés que moi, ont fait de cette matinée un moment très enrichissant. 

9782350732503-1-.gif 

 

 

 

 René Potamio venait de Tarbes pour présenter son ouvrage, « No Pasarán », qui, comme son nom l’indique plonge le lecteur dans la guerre d’Espagne.

 

 

 

 

 

  

Roger Rull aussi a choisi la guerre d’Espagne dans son roman, « Brise l’âme », un livre sur la force du destin et la volonté de vivre. Brise-l-ame-1-.jpg

J’ai envie de dire merci à cet homme chaleureux, fils d’émigrants espagnol, ancien maire de Banyuls sur mer où il réside et enseignant en retraite, qui d’une petite phrase très couleur locale : « tu veux t’asseoir, Nine ? » m’a fait comprendre que j’étais adoptée… Hé oui, peu à peu, je sens que mes racines s’enfoncent plus profondément dans cette terre catalane qui ne m’a pas vue naître. Elle est belle et je l’aime. Je commence à comprendre le catalan ; il va falloir que je l’apprenne.

Evidemment, nous avons un peu parlé métier –comment faire autrement ?-, évoqué quelques connaissances communes et je suis heureuse d’avoir pu lui livrer la réflexion d’une jeune collègue, un peu avant mon départ en retraite, et d’avoir lu sur son visage la même horreur que celle qu’elle avait provoqué chez moi. C’est une remarque qui m’a fait comprendre que je n’avais vraiment plus rien à faire à l’Education Nationale. Intrigués ? La voilà : à l’IUFM (Institut de formation des maîtres - je sais, ils n'existent plus, mais ce n'est certainement pas mieux aujourd'hui!) on met en garde les futurs enseignants sur les dangers d’une relation affective avec les enfants… « Attention ! Ce sont des élèves, pas des enfants ! »… Merci à Roger Rull de s’être écrié : « Je disais exactement le contraire aux jeunes enseignants ! ». Il était maître formateur et conseiller pédagogique.

 

Bon, ce n’est pas demain la veille que je vivrai de ma plume, mais quoi de mieux que de belles rencontres ?   Fredo

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 20:26

 

Gourdon-du-Plateau-de-Cavillore-7.jpgIl y a peu, nous sommes parties quelques jours, destination Côte d’Azur !

Côte d’Azur ! OOoh !

Un tantinet impressionné le Oh lorsque nous avons annoncé notre destination.

Pourtant, la Côte, c’est vraiment galère !

Sortie de l’autoroute à Mandelieu, cap sur Grasse à destination de la parfumerie Fragonard, nous avons traversé la ville 3 fois, 2 en montée, une en descente avant de déclarer forfait et grimper d’une traite à presque 1000 m pour parquer le Ptibus !

La Côte c’est Paris au bord de la mer.

Tous les inconvénients de la ville, aucun des avantages de la mer.

Pourtant à quelques minutes de cette ruche bourdonnante, c’est la Nature à l’état pur. Sauvage à tel point que l’ont met en garde les randonneurs sur la présence de Lynx, de chiens errants et de loups.

Des loups !

Présence qui impose le « Patou » pour surveiller les troupeaux !

 

Montee-du-Plateau-de-Cavillore.JPGAvant de partir nous avions repéré quelques randos sympas car de ce côté-là rien à redire le réseau de randonnées est hyper bien fait.

Première halte, Gourdon. Gourdon est un vieux village perché sur une falaise vertigineuse qui surplombe Vence, la Baie de Cannes, la Baie des anges ... Il est lui-même dominée par une falaise calcaire qui limite un vaste plateau. Au terme d’une longue grimpette nous avons retrouvé l’antique voie romaine qui reliait Digne à la Méditerranée.

La Via Vintinia traverse le plateau calcaire de Cavillore truffé d’avens, à peine signalésPlateau-de-Cavillore-voie-romaine-2.jpg et peu protégés, de dolines, cuvettes naturelles dont le fond tapissé d’argile conserve l’humidité même sous le cagnard. Occupé depuis le néolithique les vestiges y sont nombreux. Le spectacle est splendide avec les Alpes enneigées qui le cernent au Nord !

La voie romaine quitte le plateau pour gagner le bord de mer par une série de lacets qui dévalent la falaise. Le chemin soutenu par des murets de pierres a plus de deux mille ans et pas une ride.

 Plateau-de-Cavillore-descente.JPG

Si près de la folie furieuse qui règne en bas sur des axes routiers engorgés, là haut la circulation est fluide. C’est heureux car les routes sont étroites, le plus souvent en corniche.

C’est une de ces voies que Napoléon a emprunté pour revenir de l’Île d’Elbe. Certes depuis son passage l’itinéraire initial a subi quelques améliorations mais les paysages et l’habitat ont conservé une âme. Les villages sont dépourvus d’artifice, quelques uns subsistent totalement ruinés. A Séranon, les 2 cohabitent, l’ancien et le nouveau avec à leur pied une chapelle au nom rigolo : Notre Dame de Gratemoine !

Tout un programme !

Notre-Dame-de-Gratemoine.JPG

Le vieux Séranon n’a pas perdu son âme, il reste vivant tant les ruines parlent à notre imaginaire !

 

Le haut Pays Grassois, comme un peu partout dans le midi est riche en ouvrages de pierres sèches. Bories en Provence, Orris dans les Pyrénées, Capitelles, Cabanes chez nous, les dénominations sont variées et leurs usages également.

Puits-d-Amon-St-Cezaire-sur-Siagne-4-copie-1.jpgA Saint Cézaire sur Siagne nous avons mis le cap sur le Puits d’Amon, superbe ouvrage de pierres sèches où nous avons fini par arriver légèrement inquiètes : un incendie prenait de l’ampleur sur la colline voisine. Outre la caillasse et la forte déclivité du terrain, nous n’en avions pas fini avec les émotions. A mi pente nous avons découvert une chèvrerie isolée. Rien n’indiquait cette exploitation et lorsque 2 Patous ont sauté hors de l’enclos pour venir vers nous, nos cervelles ont travaillé à 100 à l’heure.

Au départ d’un GR, une petite BD nous avait dispensé quelques conseils en cas de semblables rencontres. Le Patou, élevé pour protéger le  troupeau, n’est pas un chien de compagnie. Il apprécie fort peu les intrus à 2 ou 4 pattes et peut se révéler dangereux !

J’ai senti tous mes poils de bras se hérisser en les voyant arriver sur nous mais vaillamment nous avons résisté à l’envie de détaler.

Le contenu de la BD a défilé à toute vitesse dans nos têtes : ne pas porter le chien, ne pas chercher à toucher LE Patou, siffloter éventuellement ou leur parler naturellement …

Pour siffler, tintin, nous avions la bouche sèche. Leur soustraire Virgile, inutile d’y penser, restait donc à leur parler.

C’est ce que nous avons fait et sans doute très bien car l’un des deux nous a trouvé si sympathiques qu’il nous a escortés jusqu’à la fin de la balade.

Revenues à la civilisation, profitant de son éloignement momentané, nous avons piqué un pas de course jusqu’au Ptibus. Un Fox ça passe, un Fox et un Patou ça coince !

A peine installées dans notre palace à roulettes nous avons entendu arriver des canadairs. Nous avions raison d’être inquiètes !

En ce qui concerne les canadairs dont le ballet a continué tout l’après midi, savez-vous ce que nous avons appris ?

Le feu avait été mis exprès par les pompiers qui réalisaient un exercice de maîtrise de feu !

Cela nous a laissées perplexes, cher payé quand même un exercice de ce type ! Encore heureux que le vent était stable !

 Bargeme-Chateau-3.JPG

Cette virée s’est terminée sur la découverte d’un village perché : Bargème.

Un château médiéval, une adorable église romane, des remparts percés de portes fortifiées, des passages sous voûtes, des calades !!!

Un vrai régal.

C’est simple, alors que nous étions parties depuis 9h du matin, à 15h nous n’avions pas avancé d’un pouce, nous avions même reculé !

 Bargeme-eglise.JPG

A une prochaine fois, pour une prochaine balade !

 

Do

 

 

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 14:07

Je ne sais pas vous, mais moi, je suis toujours enquiquinée avec des blancs d’œuf dont je ne sais que faire…

Une mayonnaise et voilà un blanc d’œuf inutile…

Des petits sablés… en voilà deux !

Alors je congèle. Des œufs bios, ça fait mal au cœur de ne pas en profiter pleinement…

Alors voilà, j’ai trouvé une recette de financiers très satisfaisante :

 

financiers-aux-amandes-1-.jpg200 grammes de farine

200 grammes de sucre glace

130 grammes de beurre

100 grammes de poudre d’amandes

4 blancs d’œuf

du sel

 

Dans un saladier, mélanger la farine avec le sucre glace, la poudre d’amande et le sel.

Ajouter les blancs d’œuf, puis le beurre fondu.

 

Beurrez une douzaine de petits moules…

Au four, à 180° une trentaine de minutes, et le tour est joué !

 

Et tant que j’y suis, je vous mets ma recette de sablés favorite :150-2-.jpg

 

Mélanger 200 grammes de farine, 60 grammes de sucre en poudre, 1 sachet de sucre vanillé (ou de la vanille en poudre, ou une gousse…) ; ajouter deux jaunes d’œuf et 140 grammes de beurre fondu. Former une boule de pâte homogène. Aplatir et découper à l’emporte pièce ou former un boudin et découper en petites rondelles (moi, j’en fais toujours 48 ; on a ses petites maniaqueries !)…

Placer les sablés sur une plaque recouverte de papier cuisson.

Faire cuire 20 minutes à four doux (150°).

 

Il y en a qui trouvent que cela ne sert à rien de mettre des recettes puisque l’on trouve tout ce que l’on veut sur le net… Mais moi, je ne suis pas d’accord ! Celle là, au moins, elles sont testées. Et nous serons toujours ravies de diffuser vos recettes favorites…

Fredo.

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 16:25

Voilà un petit article qui m’aura donné beaucoup de mal pour vous livrer la leçon que j’ai tirée du livre de Barbara Hendricks, « Ma voie » (voir article "Beau portrait de femme", du 02/03 ), à savoir qu’il est possible d’être conscient de sa valeur sans pour autant paraître prétentieux, imbu de sa personne. hendricks-1-.jpg

En effet, ce qui m’a frappée dans ce livre est l’humilité dont cette grande chanteuse fait preuve quant à son art… Elle a une voix très pure, et elle le dit, mais elle n’en tire aucun sentiment de supériorité. Et elle n’écrase personne, bien au contraire. Elle n’y met aucun « ego ».

D’ailleurs, pourquoi serions-nous fiers des petits talents (ou des grands en ce qui la concerne) dont la Nature nous a gratifiés ?… En sommes nous seulement responsables ? Contrairement à ce que proclame « la déclaration des droits de l’homme », nous ne naissons pas tous égaux… Nous naissons plus ou moins beaux, plus ou moins intelligents, plus ou moins doués pour ceci ou cela.

Ce que Barbara Hendricks m’a fait comprendre, c’est que si nous n’avons aucun mérite à être doué pour telle ou telle chose, que ce soit dans le domaine artistique ou tout autre, nous avons le devoir de travailler ce don et de le faire respecter. Beaucoup de grands artistes sont exigeants. Exigeants vis-à-vis d’eux-mêmes et vis-à-vis des autres. Car si un chanteur, ou n'importe quel artiste, travaille énormément pour donner le meilleur de lui-même, il est naturel qu’il exige de son public et de tous ceux qui gravitent autour de lui qu’ils respectent son travail.

suzanne_flon-2-.jpgNous ne sommes pas tous de grands artistes, mais il me semble que cette leçon peut s’appliquer à tous car je suis convaincue que tout le monde possède « un petit talent », comme disait Suzanne Flon… Je ne parle pas forcément de peinture, de musique ou de littérature ; il peut être question de cuisine, de mécanique, de jardinage… Il y a aussi ceux qui sont particulièrement doués pour écouter les autres, pour le partage et l’entraide…  Etre capable de dispenser autour de soi de la chaleur humaine n’est pas le moindre des dons.

Nous sommes tous aussi importants les uns que les autres car chacun apporte sa pierre à l’édifice. Le tout, c’est de trouver comment ! Voilà ce qui aurait dû rester la mission de l’enseignement, sans surtout faire appel à des intervenants extérieurs : trouver dans chaque enfant, chaque élève quel est le domaine dans lequel il excelle, même -et surtout- en dehors des mathématiques, de la lecture, ( des matières dites sérieuses, quoi...), pour que chacun puisse vraiment avoir sa chance. Arrêtons de vouloir couler tout le monde dans le même moule !220px-VanGogh-starry night[1]

Quel est donc le petit talent que nous avons reçu à la naissance et qui va nous permettre d’écrire notre propre partition ? A quoi servons-nous ? Voilà la question qu’il faut se poser pour ne pas avoir l’impression de traverser la vie sans objectif !

Certains d’entre nous ont reçu des dons mais la vie les a cassés ;  Ils n’ont pas pu les exploiter, les mettre en valeur. Quel dommage… Comment faire pour ne pas passer à côté de sa vie, pour la réaliser pleinement ? Pour ne pas se dire au final, « j’aurais voulu faire ça », « j’aurais pu faire ça »… « Et maintenant, il est trop tard » !

Depuis toujours, si je remonte dans ma mémoire, je me suis demandée ce que j’étais venue faire sur cette terre, à quoi je pouvais servir, comment je pourrais laisser mon empreinte, si minime soit-elle. Ma première réponse aura sans doute été le métier que j’ai fait, bien que je l’ai choisi par défaut ; même si la plupart de mes élèves m’ont sans doute oubliée, j’ose espérer avoir eu une petite influence dans leur vie, au moins sur le moment. C’est déjà beaucoup. Je leur ai apporté de l’amour et ils me l’ont rendu. Plutôt positif, non ?

Mais c’est depuis mon départ en retraite que je me sens vraiment disponible pour me réaliser pleinement… Comme quoi, il n’est jamais trop tard ! Et comme, en plus, je suis convaincue que nous n’avons pas qu’une seule vie, je remettrai à une vie ultérieure les rêves que je n’aurais pas pu réaliser dans celle là !

J’espère que j’aurais retenu la leçon : toujours rester modeste. Modeste et exigeant, surtout envers soi-même.

Fredo

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 17:21

Certes je reviens sur ce que j’avais annoncé à tous ceux qui ne se sont pas inscrit à la Newsletter, mais comment résister une dernière fois au plaisir de partager un coup de cœur tout récent.

Une amie, Jacqueline, nous avait fait part de son emballement pour le dernier film de C Klapisch, ma part du gâteau, nous y avons donc couru !

Nous confirmons !

Cela interpelle ! C'est criant de vérité.

Ma-part-du-gateau_fichefilm_imagesfilm.jpgComment avons-nous pu laisser notre Monde devenir à ce point déshumanisé !

Car aucun doute que nous sommes responsables. Responsables d’avoir laisser le gigantisme gagner. Tout est trop quelque chose : trop rapide, trop grand, trop de fric ou trop de misère, trop de virtuel, trop de cynisme de la part de ceux qui voient en la vie un jeu de Monopoly.

Ce film donne quand même des raisons d’espérer et au risque de choquer nous vous dirons que nous espérons qu’un jour ce système explosera car sans un clash, il n’y aura jamais de prise de conscience.

Non, aujourd’hui, pour être fort et survivre il n’y a plus que la Solidarité, le Partage, le respect du vivant et l’Amour de l’autre.

Et comme ces notions sont étrangères à tous ceux qui jouent en bourse la vie des « play mobils » que nous sommes, dixit l’un des protagonistes du film, pas besoin de tout faire sauter, ils couleront d’eux-mêmes.

Par contre nous n’étions que 2 dans la salle, espérons que ce n’est pas parce que le film laisse indifférent !

Do et Frédo

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 17:57

En ce moment l’écologie a le vent en poupe.

Toujours est il que nous nous interrogeons depuis pas mal de temps sur la meilleure attitude à adopter pour ne pas compromettre davantage le fragile équilibre de la Planète.

Je dois dire qu’aujourd’hui, vu le contexte j’ai déjà un début de réponse : sortir du nucléaire !

Mais ce sera pour une autre fois. Peut être !

Peut être car il faudrait, à défaut de trouver d’autres sources d’énergie, restreindre nos besoins et ce n’est pas gagné !

En ce qui nous concerne, pour protéger notre environnement nous essayons simplement d’avoir une conduite respectueuse. Nous emportons nos déchets, voir ceux des autres, nous ne laissons pas de mouchoirs encore moins de PQ derrière nous, nous ramassons systématiquement les crottes du chien, photographions les végétaux qui nous séduisent et nous ne prélevons aucun animal même plus les têtards, c’est dire !

Ils furent pour nous d’excellents supports pédagogiques mais nous ne sommes plus en fonction et c’est interdit.

INTERDIT !

Voilà le mot qui coince !

 

120px-Zeichen_267_svg.pngSous prétexte de protection de l’environnement, on définit de plus en plus de parcs régionaux, nationaux, de réserves naturelles, de « grands sites » où tout est réglementé, c'est-à-dire où les interdits foisonnent !

 

Finalement vu tout ce qui est défendu au nom de la préservation des espèces sauvages, nous pouvons nous demander pourquoi l’humain est encore autorisé à pénétrer dans ces zones car en matière de dégradation, il est champion.

Ce qui nous donne « la haine », c’est que chaque interdit est systématiquement accompagné de la même formule « sauf ayant droit », et c’est fou ce qu’il y en a !

Au nom de ce principe de préservation nous sommes donc interdites de randos dans certaines zones comme les réserves naturelles puisque les chiens y sont interdits, même en laisse. Cela ne semble pas biler grand monde vu le nombre d’entorses au règlement que nous constatons mais en ce qui nous concerne, nous respectons car dès que nous transgressons, nous nous faisons pincer ! Et il est très désagréable de se sentir pris en faute.

Juste une anecdote !

En décembre nous redescendions du Balatg sur les flans du Canigou, Virgile en laisse comme l’exigeait le règlement. Nous sommes tombées sur des randonneurs qui nous ont fait remarquer notre stupidité en le voyant attaché. Notre réponse les a fait rire : il est interdit de laisser les chiens divaguer. Un peu plus bas, Noël approchant, nous n’avons pu résister à la tentation de cueillir UNE branche de houx. Que croyez-vous qu’il arriva ? Nous nous sommes faites remonter les bretelles par deux bonshommes au motif qu’il est interdit de prélever des végétaux sur le « Grand site » du Canigou, par contre leurs 2 chiens étaient libres !

Voilà pourquoi, nous ne prenons pas de risques mais pestons contre ceux qui n’ont rien à faire des règlements.

Il arrive même que la fureur nous égare. Et oui !

Ainsi, nous avons parsemé la piste que nous remontions péniblement sous le cagnard de quelques grosses pierres, exaspérées de devoir respirer les gaz d’échappement de 4/4 pourtant interdits.

Piètre satisfaction mais satisfaction quand même, pour passer, ils ont eu à lever leurs popotins de la voiture afin de libérer la voie. !

 

Il y a donc d’un côté les espaces protégés et les autres qui sont pourtant souvent très beaux mais accessibles au plus grand nombre. Il faut bien reconnaître que pour aller randonner dans la Vallée des Merveilles, par exemple, il faut quand même être en bonne forme physique.

Ces lieux « communs » du fait de leur facilité d’accès sont bien souvent désolants de saleté. On y trouve de tout, des canettes de bière, des paquets de tabac à foison, des vestiges de pique-nique mais aussi des « encombrants », style vieux matelas que tu en frémis d’horreur en pensant qu’il y a peu des humains dormaient là-dessus !

Nous, nous aimerions que l’on admette que ce ne sont pas les chiens qui sont indélicats mais leurs propriétaires parce que si l’on va par là interdisons aussi les bébés ! Les couches abandonnées sur la plage, les parkings, voilà qui est indisposant.

 

220px-Marcellus_Shale_Gas_Drilling_Tower_1_crop.jpgNe pourrait on avoir un peu plus de tolérance d’un côté et être un peu moins laxiste de l’autre. Que va-t-il se passer si d’ici peu, tout ce qui n’est pas protégé devient un immense dépotoir ?

A quoi serviront ces sanctuaires lorsque tout sera pollué ?

Combien de temps survivront-ils cernés par la saleté, par les outrages que les hommes font subir à notre Terre pour lui soutirer ses richesses.

En Ardèche existe un parc régional aux règles draconiennes. Il y est interdit de toucher les animaux, les végétaux. Même y écraser une fourmi est interdit stipulait un de ses administrateurs lors d’une émission télévisée !

Grotesque car qui peut être sûr de n’avoir jamais croisé par mégarde la route d’un de ces insectes.

Ce parc aujourd’hui protégé de l’intrusion des chiens a été survolé par le nuage nucléaire japonais, comme d’autres Parcs et Grands Sites.

Certes c’est totalement inoffensif nous dit-on mais les fuites d’éléments radioactifs n’étant pas prêt de s’arrêter, cela risque de recommencer si ne n’est pas encore fait et à la longue d’avoir un impact désastreux sur l’Environnement !

Alors y’en a marre des interdits qui sanctionnent les moins nuisibles d’entre nous, interdits qui, par-dessus le marché, se révèlent complètement inopérants dès que des enjeux financiers sont en cause. En Ardèche toujours, notre HAUTE AUTORITE n’a t’elle pas donné le feu vert à l’exploitation du gaz de schiste, exploitation qui a dévasté des régions entières aux USA ?

 

La Terre est notre bien à tous et tout ce qui est dans la nature est beau et a droit au respect car a sa raison d’être même la mauvaise herbe. Qui l’a qualifiée de « mauvaise » d’ailleurs ?

220px-Geranium_robertianum1003.jpgC’est joli un jardin lorsque tout ce qui y pousse est arrivé « spontanément ». Dans le nôtre il y a des Poireaux sauvages, de l’Ail des ours, des Papyrus, des Géraniums de Robert, du Plantain lancéolé, un pied d’Acanthe et pour couronner le tout, de l’Asparagus, comme chez le fleuriste !

Rien de tout cela n’a été planté, le vent, les oiseaux nous les ont offert et cela résiste bien mieux que tout ce que nous avons acheté en jardinerie. Pourtant ce sont des « mauvaises herbes » !

 

 

C’est à nous, les pékins lambdas, de nous réveiller.

Interpellons nos élus sur ce qui nous paraît incohérents et commençons par agir à notre porte pour protéger notre environnement immédiat.

Si je n’ai pas de solution miracle, il y a des pistes que nous pouvons suivre.

Marcher, pédaler et oublier de temps à autre la voiture, la moto ou les quads !

Ramasser les déjections canines et maintenir les chiens en laisse, ce n’est pas trop dur et évite bien des désagréments selon les situations.

Utiliser les déchetteries même pour les déchets verts. Chez nous la déchetterie est à 2 pas mais des indélicats utilisent la Ciurède (bois de chênes liège) voisine comme dépotoir pour leurs branchages !

Résister aux implantations inconsidérées de zones d’enfouissements de déchets dont on ignore la toxicité à long terme, à l’installation d’émetteurs, d’antennes, de lignes HT, THT etc. qui sont gravement nuisibles pour la santé.

Nous pouvons rester vigilants et nous inquiéter de tous ces produits que l’on utilise dans l’agriculture. Si chaque année nous sommes alertés sur la raréfaction des hirondelles, celle des abeilles qui de surcroît sont malades, comment s’en étonner lorsque l’on voit, par exemple, que les pêchers sont traîtés en pleine floraison. Ces pratiques ne gênent pas grand monde mais par contre « on » diabolise de plus en plus ceux qui pratiquent l’agriculture bio ou bio dynamique !

Nous avalons une nourriture souvent dommageable pour la santé. Mais ne sommes nous pas responsable de cet état de fait. Quelle(e) cochonnerie(s) peut bien renfermer ce beurre toujours mou qui existe sur le marché ? Tout cela pour le rendre facile à tartiner ! Le beurre, toujours, est souvent jauni artificiellement par adjonction de béta carotène parce qu’il se vend mieux. A qui la faute ?St-Guillem-de-Combray-25-janvier-2011-copie-1.jpg

C’est à nous, par notre comportement, de montrer la voie.

Peut être arriverons nous alors à mettre un frein à tous ces interdits qui nous pourrissent la vie.

Do

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 17:47

Retour de vacances, Max, 4 ans, est allé à Venise. Personnellement, je reviens de Grèce. Max raconte ce qu’il a vu. Au bout d’un moment j’interviens :

-         Tu sais, moi je suis passée au-dessus de Venise en avion !

Max n’en revient pas :

-         Ha bon ! ben je t’ai pas vu !

La réflexion provoque l’hilarité des enseignants, Max devient tout rouge et se rattrape :

-         Oui, mais j’ai entendu un avion !

-         Alors c’était moi !

*

 

J’ai chargé Laetitia, 4 ans, de porter un chèque jusqu’au bureau de la directrice. Celle-ci voit bientôt arriver la fillette et questionne machinalement :- Qu’est ce que c’est ?

-         Oh c’est rien, répond Laetitia, c’est qu’un bout de papier !

*

 

Jihane s’inquiète après que la maîtresse ait filmé ses élèves en activité « patin à roulettes » :

-         Quand on passe à la télé, on peut ressortir après ?

*

 Virginie-et-Pascal-copie-1.JPG

Virginie et Pascal

 

 

C’est la fête et on a gonflé des ballons de baudruches.

Certains éclatent, l’un d’eux près de Nicolas, 6 ans. Nicolas se tourne vers son copain qu’il croit responsable.
 - C’est lequel, qu’a pété ?

-         C’est pas moi !

-         Ben on a entendu un péteur !

*

 

Sandrine est très embêté :

- Maman m’a promis un chien ! mais mon père ne veut pas acheter un chien, il veut acheter un frère !

*

 

Au cours d’une sortie dans les bois nous avons trouvé un renard mort. Les enfants se posent des questions :

-         Pourquoi, il est mort ? demande Julien, 5 ans.

Je lance une supposition :

-         Il était sans doute malade. Il avait peut être la rage !

-         Ha oui, approuve Julien, ou la varicelle !

*

 

La veille Corinne, 5 ans, a perdu sa première dent de lait. Elle raconte l’épopée à ses amis :

-         Cette nuit, je « dormisais » pas, j’ai entendu « scratch, scratch » ! C’était la petite souris !

*

 

Mohamed annonce fièrement lors d’une discussion entre copain :

-         Mon père, il est plus fort que tout le monde à la télé !

-         Ah bon ! fait la maîtresse amusée.

-         Oui mais…j’ai une petite télé !

*

 

Grégory, 3 ans vient de dire quelque chose d’amusant et je le regarde en riant.

-         Pourquoi tu m’rigoles ?

*

  Orphee.JPG

    Orphée

 

 Nous dédions ce recueil à

 

Corinne, Fouzia, Léo, Maxime, Valérie, Alexandra, Audrey, Awatif, Geoffrey, Margaux, Jihane, Ihsen, Laurent, Maadama, Marine, Nealey, Nesserine, Orphée, Virgine, Pascal, Yaëlle, Stéphane, Jude, Alexandre, Caroline, Cyril, Julien, Sylvain, Ludovic, Anna, Amélie, Carole, Steve, Johan, Elodie, Davy, Nicolas, Laurent, Julie, Arthur, Adrien, Jérôme et Gérôme, Patrice, Christophe, Sandra, Carine, Leïla, Emilie, Adrien, Sébastien, Yann, Thomas, Joël, Vanessa, Pauline, Manon, Frédérique, Marie-Cécile, Sandrine, Frank, Priscilla, Shizuka, Gabrielle, Marion, Fabien, Andréa, Mohamed, Christelle, Sophie, Kamel, Sophie, Mikael, Oussama, Julien, Clémence, Grégory, Jacqueline, Aurélie, Céline, Marylène, Jean-Baptiste, Mathieu, Stéphanie, Marie-Pierre, Fanny, Johana, Laetitia, Sabrina, Sébastien, Marie, Emmanuel, Hervé, Mathias, Stanislas, Jonathan, Anne, Mi, Philippe, Marlène, Guillaume, Nathalie, Chan, Stéphanie, Virginie, Draggan, Olivier, Sudja, Elodie, Justine, Karim, Xavier, Max, Marc, Marie-Laure, Anna-léna, Fadoua, Sandrine, Mohamed,

Cybille, Maéva, Nolwenn, Marianne, Laurianne ...

 

 

 

A leurs parents qui nous ont confié ce qu’ils avaient de plus précieux,

leurs enfants !

 

A ceux d’entre eux qui sont devenus des amis chers, Michèle et Jean, Agnès et Jean, Habiba et Abdeladi,

 Kamel,

André qui nous a quitté.

 

 

 

Merci quand même à l’Education Nationale sans qui ces rencontres n’auraient été possibles et grâce à qui nous avons au moins le sentiment d’avoir été utiles.

 

Dominique et Frédérique

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