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19 décembre 2018 3 19 /12 /décembre /2018 20:51

Hier le temps étant particulièrement agréable nous avons filé plein ouest et pris la direction du Massif du Canigou pour une rando que nous avons fait de nombreuses fois mais qui nous réserve toujours de belles surprises. Le plateau d’Ambouilla s’atteint de multiples façons, nous privilégions le départ de Corneilla de Conflent ne serait-ce que pour jeter toujours un petit coup d’oeil aux superbes arcatures en marbre du chevet de l’Eglise. La région a été occupée dès la préhistoire, les vestiges sont nombreux et les fouilles ont livré un important matériel, ossements humains, animaux, du matériel archéologique. On y trouve aussi un dolmen datant du second millénaire avant J.-C., de nombreuses cabanes en pierre, des orries, et une superbe bergerie, encore que le terme bergerie reste sujet à caution. Datée approximativement de l’époque pré-romane, cette bergerie est une pure merveille d’architecture. L’appareillage parfaitement agencé, la taille des pierres est un modèle du genre et n’est pas sans évoquer celle d’un bâtiment religieux. Personnellement j’y ressens toujours une grande Paix et nous ne manquons pas d’y faire halte. Du matériel préhistorique a été retrouvé sur son « toit », ce qui interpelle car comment a t’il pu s’y retrouver si elle est d’époque postérieure ?

Mais là n’est pas le sujet du jour.

Contrairement à nos autres visites nous ne nous y sommes pas restaurées mais avons gagné un promontoire qui offre un panorama décoiffant sur Villefranche de Conflent. Une salle à manger très étoilée avec devant soi une vue imprenable sur le Canigou, le Tres Estelles et tout au loin le Cambre d’Aze.

Nous connaissons nombre de ces sommets et nous mangions en nous remémorant les multiples randonnées que nous avons pu y faire quand nous avons reçu une visiteuse très improbable, une sauterelle.

Calmement elle s’est avancée jusqu’à moi puis a sauté sur ma manche gauche où elle est restée sans bouger, seules les antennes étaient mobiles. Ayant attrapé un petit bout de pulpe de banane je l’ai posé à proximité puis ai continué à manger. Elle a pivoté, attrapé le bout de banane avec ses pattes avant puis a commencé à grignoter. Evidemment je ne vais pas vous dire qu’elle a dévoré le morceau en un clin d’oeil mais je peux vous assurer qu’elle a pris le temps de se restaurer, les mandibules très actives. J’ai longtemps eu des élevages de grillons, c’était un vrai bonheur que d’arriver en classe et de les entendre chanter, eux aussi ne boudait pas leur bonheur lorsque je leur donnais des fruits et notamment de la banane.

La sauterelle est restée cinq bonnes minutes à « manger », une petite toilette antennes et pattes antérieures en action puis elle a déambulé quelque peu sur mon bras avant de me quitter d'un bond !

Evidemment vous allez sans doute trouver ce fait d’une grande banalité, pourtant je peux vous assurer que ce moment m’a laissé un ressenti particulier.

De plus en plus souvent je me sens touchée par toute forme de vie, toute me paraisse respectable. Il y a peu c’est une araignée qui s’est carrément arrêtée à ma hauteur, ramassant ses pattes avant que je ne vienne la « cueillir » pour la mettre dehors.

D’ordinaire ce sont les chats, les chiens qui viennent à nous pour nous dire deux mots, les oiseaux ne sont pas en reste mais en ce qui concerne les insectes, c’est assez récent.

Cette sauterelle était parfaitement confiante, je n’étais pas une menace pour elle, elle a accepté mon obole me montrant qu’il est possible de tisser des liens entre toute forme de vie !

Nous sommes tous UN !

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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 16:13

Réduire quasiment à zéro l’effet de serre … c’est possible !

Nos sols représentent au niveau mondial le premier stock de carbone biologique hors océans et roches sédimentaires car en captant le CO2 de l’air une plante lors du processus de photosynthèse absorbe le carbone qu’elle restitue au sol en se décomposant. Le sol enrichit de carbone devient plus fertile.

Les scientifiques ont calculé qu’en augmentant la matière organique des sols chaque année de 4 petits grammes pour 1000 grammes de CO2, on serait capable de compenser l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre produits par la planète en un an. Tous s’accordent à dire que le potentiel de stockage est énorme.

A nous donc de permettre au vivant de jouer un rôle d’amortisseur climatique en stockant du carbone. Agriculture, sylviculture sont les éléments majeurs de la solution climatique. 

Pour augmenter le stockage du carbone les chercheurs préconisent, entre autre, la couverture permanente des sols. Des chercheurs de l’INRA, du CIRAD, de l’Université de Columbia aux USA, des Pays Bas, d’instituts de recherche du Danemark et d’Afrique du Sud travaillent à ce problème.

Une couverture maximale du sols de nos jardins répond à cette exigence !

Eden vert du 9 chemin de la scierie

Champs, bois sont de véritables pompes à chaleur créatrices d’emplois et source d’alimentation. Ils sont notre survie !

Arrêtons donc de gaspiller les ressources naturelles et préservons chacun à notre niveau la Terre, l’Eau et la Vie qu’elles abritent. Et quoi que l’on puisse en penser ce n’est pas si compliquer …

Déjà arrêtons de massacrer les arbres de nos jardins. L’un des pires ennemis de notre Terre semble bien être le jardinier en herbe ou avec pignon sur rue ! Pourquoi planter des arbres pour les abattre quand ils commencent à attraper une belle hauteur. Ne serait-il possible au moment d’arborer un terrain de réfléchir en se projetant dans l’avenir. Et oui, en grandissant un arbre peut faire trop d’ombre, il peut sembler un danger mais quel que soit le motif qui lui coûtera la vie, c’est une vie fauchée ! 

Par ailleurs quand on sait que l’agroforesterie est une bénédiction pour la Terre donc pour la régulation du climat et par voie de conséquence pour notre survie, que penser de cette mode qui transforme nos jardins en espace Zen où prédominent quelques arbres ultra domestiqués. La solution pour nous sauver des effets calamiteux des gaz à effet de serre est aux antipodes de cette mode qui fait ressembler les jardins occidentaux à des jardins japonais … adoptons l’agroforesterie !

Ce n’est pas bien compliqué, il suffit juste d’associer

arbres et cultures sur un même espace, à l'image de ce qui se passe dans les oasis. L’arbre en s’enracinant fixe les sols et maintient l’eau et les minéraux en surface. Du coup les plantes qui poussent à ses pieds sont moins gourmades en eau et en engrais. La pollution des sols et des nappes phréatiques est limitée, la fertilité des sols est améliorée . Si en plus nous réfléchissons à ce que nous plantons nous pourrons favoriser les survie des insectes, des abeilles notamment et ces plantes qui ont toutes des systèmes racinaires différents nous feront un royal cadeau … moins de binage !

Evidemment nous sommes loin de ce que proposent les jardiniers, pas question de recouvrir le sol de textiles qui étouffent les sols et favorisent le ruissellement pour éviter les mauvaises herbes. Mais d’ailleurs qu’est-ce qu’une mauvaise herbe ?

La friche urbaine fleurit dans de nombreuses villes en Allemagne, Angleterre … le résultat est fort sympathique. Ces mauvaises herbes ont sauvé bien d’anciennes zones industrielles de la pollution, de la désertification … abeilles, coccinelles, lombrics … leur ont redonné une seconde vie pour le plus grand bonheur des jeunes et des moins jeunes.

Alors n’hésitons plus la nature peut retrouver ses droits partout, même sur un balcon, dans une courette, pas besoin d’être à la campagne. 

Jardin du Musée des Arts Premiers à Paris

Par contre si vous avez la chance d’avoir un jardin, lâchez-vous. Laissez les arbres s’épanouir et protéger de leur ombre arbustes et plantes diverses. Oubliez le désherbage forcené, marchez pieds nus le plus souvent possible pour vous reconnecter à la Terre et faire partie de votre jardin.

Encore une fois ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières. La solution n’a pas à venir « d’en haut » elle passe par chacun de nous.

Do

A partir d'un article paru sur le site :

www.agroforesterie.fr

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1 septembre 2017 5 01 /09 /septembre /2017 20:22

Il était là à nos pieds, presque 7 centimètres de long et une très belle envergure pour ce papillon doté jadis d'une mauvaise réputation, car suspecté de porter malheur !

Le Sphinx à tête de mort est un papillon de nuit, c'est aussi un migrateur en Europe qui contrairement à bien d'autres papillons est capable de produire des sons notamment lorsqu'il est dérangé !

Il est la bête noire des apiculteurs car grand amateur de miel il fait des ravages dans les ruches !

 

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1 septembre 2017 5 01 /09 /septembre /2017 19:31

Une nouvelle toile, ma petite dernière, un nouvel article, les deux étonnamment liés !

Brüder, Huile sur Toile

Cette toile, intitulée « Brüder » est le support idéal pour vous parler de l’un des ouvrages que j’ai récemment dévoré, « La vie secrète des arbres » de Peter Wohlleben.

La Nature a toujours été pour moi ressourçante et si comme certains j’ai quelques connaissances en botanique, je vis aujourd’hui une balade en forêt de manière totalement différente, une immersion au sein d’une société organisée à l’identique d’une communauté humaine.

Que vous suggère une rangée de peupliers dont certains éléments sont déjà déplumés alors que d’autres arborent un houppier d’un vert insolent ?

Vous séchez ?

C’est assez simple. Nous avons juste à faire d’un côté à quelques écervelés qui tardent à rapatrier leur chlorophylle ne songeant qu’à se gaver de lumière pour engranger un maximum de calories et de l’autre à des timorés qui ont suicidé leurs feuilles pour ne pas avoir à souffrir de la précocité d’éventuelles tempêtes !

La forêt est peuplée d’individus qui pourraient parfois nous donner des leçons de savoir vivre. La coopération n’est pas un mot pris à la légère dans le milieu forestier. Les adultes protègent les plus jeunes leur offrant sciemment avec parcimonie la lumière nécessaire à leur croissance afin de laisser à leurs troncs le temps de forcir pour mieux résister aux dangers qui les guettent !

La Hêtraie près de la Tour de Mir

De la même manière un individu malade peut toujours compter sur ses congénères qui par les contacts établis par les racines vont l’abreuver en sucre et éléments nutritifs. C’est ainsi que grâce à la datation au carbone 14 il a été possible de prouver qu’une souche vieille de presque 500 ans survivait toujours avec l’aide de ses voisins.

La forêt grouille de vie, elle a même le plus extraordinaire réseau de transmission d’informations existant, un web végétal qui utilise les milliards de kilomètres des réseaux racinaires des champignons, alliés inconditionnels des arbres !

Des arbres qui ressentent des émotions, perçoivent le monde qui les entoure, s’alertent en décryptant une multitude de signaux que nous serions bien en peine de percevoir !

Aujourd’hui, rien qu’en regardant autour de nous, mettant à profit nos toutes nouvelles connaissances botaniques, nous sommes en mesure de deviner la vie passée d’un coin de montagne.

Ligne de crête du Col d'Ares au Puig Sec

Ainsi la ligne de crête qui mène du Col d’Ares au Puig Sec fut jadis déboisée par les charbonniers, les rejets multiples au niveau des souches en témoigne et si aujourd’hui la hêtraie regagne du terrain, elle le doit aux « pionniers », bouleaux, sorbiers des oiseleurs, qui affrontent les premiers les régions désertiques pour préparer le terrain à ces arbres de haute futaie qui dans quelques décennies nous accueillerons sous leurs ombrages.

Sur cette photo, tout y est, un timoré à rapatrié sa chlorophylle, quelques pionniers ouvrent la voie, comme leurs prédécesseurs l’ont fait avant eux, aux hêtres qui partent à l'assaut des flancs de la montagne !

Je finirai cet article avec quelques mots à propos de ma dernière toile.

J’aurais pu la nommer « frères », tout simplement, mais c’est « Brüder » qui s’est imposé à moi, ce qui est juste puisque c’est en Autriche où nous avons passé presque 1 mois cette année que j’en ai commencé les premières ébauches !

« Brüder » parce que la frontière entre tout ce qui vit est en fait infime, nous sommes tous un, frères en quelque sorte.

Do

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15 avril 2017 6 15 /04 /avril /2017 17:44

Samedi 8 avril

Quittant Arnès (nous allons y revenir à coup sûr), nous filons au milieu d’un paysage grandiose vers un site dont je rêve depuis que je suis plongée dans les préparatifs du voyage, le sanctuaire de la Fontcalda !

Nous dépassons la petite ville de L'Horta de San Joan où nous ferons halte après notre découverte matinal de la Via Verde qui traverse la région de la Terra Alta. Nous gagnons sans encombre malgré l’étroitesse et la sinuosité de la route l’ancienne gare de Prat del Compte située à 4 kilomètres du village.

Depuis quelques mois nous envisageons de faire à vélo la Via Verde du Val de Zafàr soit 50 kilomètres, 41 tunnels, un bon nombre de viaducs. Aujourd’hui nous sommes en quelque sorte en repérage ! Nantis d’un topo récupéré au camping d’Arnès la Fontcalda et la Via Verde sont à portée de rêve !

Depuis 1973 la ligne de chemin de fer reliant La Puebla de Hijar dans la province de Teruel à Tortosa n’est plus opérationnelle si tant est qu’elle ait vraiment eu une grande utilité. Elle fait aujourd’hui le bonheur des cyclistes, des randonneurs et des cavaliers leur offrant le plaisir de pratiquer leur sport préféré dans le décor grandiose de la Sierra de Pàndols et du Parque dels Ports avait en prime la découverte de monuments exceptionnels, comme le sanctuaire de la Fontcalda et son décor de gorges vertigineuses.

En 1863 les premiers travaux pour relier la province de Teruel à San Carlos de la Rapita dans le Delta de l’Ebre débutèrent. Le projet ne faisait pas vraiment l’unanimité mais la peur de voir le pays envahi par le Nord, en clair par les français, fut un élément décisif. Il faut dire que Napoléon a laissé un assez mauvais souvenir ! La ligne de chemin de fer offrait l’avantage de faciliter le ravitaillement de troupes que l’on imaginait cantonnées sur la rive sud de l’Ebre, barrière naturelle sensée contenir l’adversaire !

Le premier tronçon fut inauguré en 1895, 32 kilomètres en 32 ans ! Il fallut attendre 1942 pour que la ligne rallie Tortosa (elle n’a jamais atteint son but initial) et encore doit on à la guerre civile d’avoir fait accéléré le mouvement. Outre le fait que la voie ferrée avait un rôle logistique lors de la guerre de l’Ebre, elle fut réalisée par les prisonniers républicains, une main d’œuvre à bon marché sous la férule de Franco ?!

Appelé le Sarmentero, la ligne traverse une zone essentiellement agricole et plus spécialement viticole d’où son nom. La voie ferrée ne fonctionna à plein que 31 ans. En 1973 un effondrement dans un tunnel entre Pinell de Brai et Prat de Compte signa sa fermeture définitive. Cela je ne le savais pas mais c’est pile poil le bout que nous avons emprunté !

La petit balade que nous faisons ce samedi a le mérite de faire découvrir une grande variété de paysages sur une petite superficie. Tout commence avec une ancienne zone agricole plantée d’oliviers centenaires « El Camp d’oliveres » revenue partiellement à l’état sauvage. Transformée en aire d’interprétation du Vall de la Jepa, le chemin se fraie un passage entre de vieux oliviers encore entretenus, des champs de lavande puis des friches où les chênes verts, les lentisques et les pins ont colonisé l’oliveraie abandonnée.

Depuis notre départ de Tarragone la luminosité est exceptionnelle. Tout pétille, c’est un festival de lumière. Toutes les teintes d’ocres que j’aime tant sont représentées.

Le sentier descend progressivement vers la rivière pour finalement nous réserver une assez « désagréable » surprise. Si le chemin continue sur l’autre rive, pour gagner la Fontcalda il faut se déchausser, il n’y a pas de pont !

Pas de doute la Fontcalda n’est pas en amont des gorges, l’eau est froide et les galets un brin glissants ! Endavant !

Heureusement que l’échappée de lumière dans les gorges nous invite à ne pas tergiverser. Passé ce petit désagrément le reste du parcours dans les « Estrets » taillés par la rivière Canaletes et empruntant escaliers, passerelles au-dessus de superbes marmites de géants est splendide tout comme la vue soudain dégagée sur la coupole de l’Église émergeant de la verdure. A ce propos je me suis avalée sans état d’âme les quelques passages en surplomb, comme quoi il est toujours possible de s’améliorer !

Nous trouvons sans problème les sources d’eau chaude mais si nous avons bien nos maillots, nous nous dégonflons préférant faire un petit coup de balançoire. Certes l’eau est à 28° à la source ! Une fois mêlée à l’eau de la rivière on ne doit pas vraiment dépasser les 18°, et encore !

Empruntant enfin la Via Verde et ses 2 tunnels nous regagnons nos fourgons et filons sur L’Horta de Sant Joan, le Ptibus toujours en tête de convoi !


L’Horta de Sant Joan, l’une des villes les plus anciennes d’Espagne s’est développée sur les ruines d’une ancienne cité ibère implantée jadis au sommet de la colline au pied de laquelle coule la rivière Algars. La région plantée en vigne, amandiers, oliviers est dominée par les reliefs tourmentés du Parc Naturel dels Ports. En arrivant d'Arnès, quelques kilomètres en amont, la ville rappelle St Paul de Vence. Allez savoir si ce n’est pas le souvenir de L’Horta où il connut ses premiers émois artistiques qui guida Picasso bien des années plus tard jusqu’à St Paul ?

Accueilli chez son ami Manuel Pallarès alors qu’il était rejeté de sa famille et malade, Picasso y séjourna une année puis y revint régulièrement seul ou accompagné avec toujours un grand bonheur. Aujourd’hui, l’Hôpital des Templiers accueille une exposition permanente de ses premières œuvres. Huiles sur carton, nombreux dessins, études et plus original, des têtes de carnaval qui ne sont pas sans rappeler des personnalités contemporaines de l’artiste.

Les 2 premiers niveaux sont passionnants, il savait dessiner et peindre le bougre !

Par contre les premières œuvres cubistes exposées au dernier niveau nous ont laissés de marbre !

Nous grimpons ensuite vers le centre historique et après avoir admiré la très belle place à portiques et les remarquables édifices renaissance qui la surplombent nous filons nous restaurer. C’est largement l’heure espagnole et il nous reste encore une visite à mener à bien, celle de Morella dans la Communauté Valencienne !

Quant à savoir où nous allons dormir, mystère !

Do

 

 

 

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26 avril 2016 2 26 /04 /avril /2016 19:28
Mais oui, je continue, sur le blog, pour ceux que nous n'aurions pu atteindre via les émails !
L'action est bien engagée, tant en ce qui concerne le terrain que celle lancée sur le Net !
Certains jugent le compteur Linky inoffensif, d'autres, la majorité il faut bien le dire, le pensent toxique !
Qui a tord, qui a raison ?
Personnellement qu'il ne soit pas imposé aux électro-sensibles, me donne à penser qu'il y a quand même de quoi s'interroger !
Ce qui m'échappe également, c'est que si en toute circonstance, on nous ressort le principe de précaution, parfois pour des broutilles (imaginez un peu qu’en vertu de ce principe les magasins Carrefour rappellent encore à ce jour les costume de Père Noël vendus en décembre 2105!), pour le cas qui nous occupe, cela ne semble pas être de mise !
Je ne doute pas que des expérimentations aient été menées avec sérieux en laboratoire, je me suis même laissée dire qu'il y en a eu sur Clamart (Hauts de Seine), à deux pas du Commissariat de l’Énergie Atomique de Fontenay aux Roses, mais des tests labo n'ont rien à voir avec des expérimentations grandeur réelle, « in live ».
Nous avons bien compris que ERDF a engagé des frais considérables et n'envisage pas de perdre de tels investissements. Les sots, une augmentation de capital, c'est l'enfance de l'Art, la preuve il vient d'y en avoir une il y a 2 ou 3 jours !
Enfin, n’allez pas croire que cela vous concerne, tintin !
De toute façon ce ne serait pas la première fois que des sommes colossales seraient investies à tord et à travers. Rappelez vous les quantités de vaccins contre la grippe H1N1 inutilisées !
Qui en a hérité ?
Avez vous oublié ?
J'ose espérer que les compteurs Linky ne pourront être refilés aux pays sous-développés !
En refusant de stopper le déploiement du compteur Linky le temps que des études menées par des organismes indépendants du pouvoir prouvent ou non son innocuité, en passant en force, ERDF (l’État français) méprise les citoyens que nous sommes !
Alors si vous avez juste un petit doute, si vous reconnaissez ne pas avoir les compétences scientifiques requises pour être certain en votre âme et conscience que tout ce qui est dit de négatif sur le Linky est faux, signez et transmettez la pétition en cliquant sur le lien ci-dessous.
La vie est belle, elle mérite d'être respectée !
Do
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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 09:39
Désolée si pour certains d'entre vous ce texte fait double emploi.
Certes il aurait été plus judicieux de commencer par le mettre sur le blog et d'envoyer l'article ensuite aux non inscrits à notre newsletter.
Il se trouve que le sujet me paraît grave et ayant découvert que la résistance s'organisait, notamment dans le village voisin, je suis allée au plus pressé.
De toute façon une piqûre de rappel ne fait pas de mal et cela sera l'occasion de le signer comme notre ami Pierre me le suggérait.
La suite de ce préambule vous est connue … Par avance je vous remercie de lire ce texte un peu long je l'avoue mais comment faire court vu la complexité du sujet.
Merci aussi de le transmettre à tous vos contacts car si vous trouvez que le sujet ne vous concerne pas, certains attendent peut-être ces informations.

Vous n’êtes pas sans savoir que ERDF vient de lancer massivement l’installation de compteurs “communiquants” LINKY.
Cette installation est (soit-disant) justifiée par la Loi de transition Energétique, loi qui prévoit le passage du système énergétique actuel utilisant des ressources non renouvelables (essentiellement d’origine nucléaire) vers un bouquet énergétique basé principalement sur des ressources renouvelables. Cela implique donc de développer des solutions de remplacement aux combustions fossiles, ressources limitées et non renouvelables mais aussi d'éviter la surproduction et les consommations superflues.
Le seul lien que l’on puisse établir avec la Loi de transition Energétique et le compteur Linky se situe UNIQUEMENT au niveau de la maîtrise de la consommation, ce que chacun peut faire avec un peu de sens civique et (ou) la conviction que nous devons arrêter de consommer de manière exponentielle alors que les ressources dont nous disposons sont par nature appelées à se raréfier. A ce propos le rôle du compteur en matière de limitation de la consommation énergétique risque de se révéler très intrusif puisse qu’il semble être en capacité de donner à ERDF toute latitude pour, à notre insu, suspendre temporairement l’approvisionnement en énergie d’un domicile en cas de surconsommation.
Cet appareil fonctionne en CPL (courant porteur en ligne) par nature radiative – puisque les installations électriques ne sont pas blindées – avec des fréquences comprises entre 10 et 490 KHz.
Si le sujet vous intéresse et que vous ne connaissez rien au Courant Porteur en Ligne, ces informations sont à votre disposition en cliquant sur ce lien :

Les réactions de refus commencent à se multiplier. Bon nombre de pays en dénoncent le danger que ce soit au nom du principe de précaution ou fort des expériences désastreuses que certains ont vécu. L'Allemagne renonce à la généralisation du compteur « intelligent ».
Tous ceux qui se lèvent contre l'installation de ce compteur demandent que les différentes démarches initiées par divers organismes soient prises en compte et que des études soient sérieusement menées.
Il a déjà été obtenu que ces compteurs ne puissent être imposés aux personnes souffrant de sensibilité électro-magnétiques. Autant dire qu'il est acquis que la technologie du CPL est polluante et occasionne des troubles pour ces personnes. Si certains sont plus sensibles que d'autres, cela ne signifie pas que le risque n'existe pas pour ceux qui (en apparence) résistent mieux que d'autres à ce type de nuisance.
J'ajouterai, à titre personnel, qu'en vertu de cette Loi de transition Energétique il me paraîtrait plus approprié d'envisager des dégrèvements d'impôts pour ceux qui font le choix d'investir dans les énergies renouvelables !
J'aimerais aussi attirer votre attention sur un rapport d'EDF de 1983 (classé confidentiel mais que l'on trouve sans problème sur le Net) et traitant des rayonnements électromagnétiques. Il y est clairement spécifié que depuis 30 ans dans de nombreux pays, dont le nôtre la suspicion règne sur l'incidence des émissions électromagnétiques. Ce texte est consultable sur Google en cliquant sur le lien suivant :
L'Agence nationale de sécurité sanitaire dans un rapport de 2013 admet qu'il n'existe pas encore de réglementation précise quant aux rayonnements du CPL, technologies non encore stabilisées.
En 2009 des experts de l'Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail recommandaient, en l'absence de données suffisantes et eu égard à l’accroissement de l'exposition dans la bande 9KHz-10MHz, où se situe donc le Linky, « d'entreprendre de nouvelles études, et ceci particulièrement pour les expositions chroniques de faibles puissances permettant de confirmer la bonne adéquation des valeurs limites ».
De nombreux organismes se sont mobilisés pour exposer les inquiétudes légitimes de nombreux usagers de ERDF et du passage en force de l'installation de ces compteurs qui, autre conséquence, générera du chômage puisqu'il transmettra directement les relevés de consommation sans aucune intervention humaine !
Tous réclament : un moratoire le temps que des études sérieuses et diligentées par des organismes indépendants du pouvoir prouvent ou non l'innocuité de ce compteur et l'autorisation de pouvoir refuser le compteur Linky.
Nous avons tous la possibilité de nous faire entendre. Nous ne sommes pas des pions, nous avons le droit d'être informés de manière objective, notre liberté est un bien précieux. Des pétitions circulent, de nombreuses réunions d'information s'organisent un peu partout.
Nous disposons (personnellement) d'une documentation importante, de modèles de courriers si vous souhaitez refuser auprès de ERDF le compteur, nous nous ferons un plaisir de vous les communiquer mais déjà voici deux sites qui proposent une pétition pour signifier votre refus :
et
Do
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7 janvier 2016 4 07 /01 /janvier /2016 20:53
Pierre Rabhi au sujet de la COP 21 le 5 décembre 2015 :
« Une grande illusion lancée par des pompiers pyromanes pour nous faire croire qu’on s’occupe de la nature ».
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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 14:26

 

Dernière tranche de travaux à la bergerie !

 

Il y a déjà pas mal d'années que nous pensons à nous équiper en panneaux solaires photovoltaïques. Notre but, gagner en autonomie, réduire notre impact sur la planète en limitant notre consommation énergétique, faire la nique à EDF en contrant l'effet des futures hausses de l'énergie. Nous avons commencé par récupérer un maximum de renseignements auprès de notre ami Christian, un pro !

installation-photovoltaique--4-.JPG

De contact en contact s'est dessinée l'installation idéale : pas de contrat avec EDF, pas de panneaux encastrés dans le toit mais une installation en surimposition qui, c'est peu connu, favorise le rendement grâce à une meilleure ventilation de l'installation. Idéalement nous aurions aimé pouvoir stocker le courant mais les batteries à ce jour restent chères et leur durée de vie est limitée, il nous fallait donc un système permettant le jour venu d'être opérationnel en cas de panne de courant !

Une chimère devenue réalité ! 6 panneaux photovoltaïques équipés chacun de leur micro-onduleur,

installation-photovoltaique--3-.JPG

ce qui fait que si l'un d'eux tombe en panne l'installation continue à produire, habillent maintenant un de nos toits, Installés plein sud, le courant est injecté directement dans notre circuit électrique et nous consommons ce que nous produisons et même que l'on peut surveiller la production !

installation photovoltaïque (5)

Alors, certes, nous ne sommes pas autonomes à 80 % comme l'annonçait « la commerciale », mais au moins notre production couvre ce que consomme la filtration de la piscine et les quelques appareils qui tournent aux heures d'ensoleillement.

Et si cet hiver ou pendant nos absences une partie de ce que nous ne consommons pas retourne dans le circuit EDF, ce sera « cadeau », pour le voisinage, la Terre !

Des renseignements ? pas de problème, téléphonez-nous parce que l'entreprise qui a réalisé l'installation, 3 gars venus de Caussade, tient la route !

 

Do

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 15:57

P1020516-copie-1.JPG    

Voici un texte trouvé au cours d’une de nos visites en Périgord, dans la maison Reignac, très exactement, une intéressante maison forte troglodytique. Il y a fort à parier que si ces évènements se produisaient aujourd’hui, les météorologues du monde entier lanceraient un cri d’alarme unanime : comme prévu, comme annoncé depuis des années, nous voilà entrés dans une nouvelle aire glaciaire !

   Comme quoi une année peut être exceptionnellement mauvaise, un hiver particulièrement rude, un printemps redoutablement humide, un été d’une épouvantable sécheresse, sans qu’il faille pour autant crier au réchauffement climatique…  Cela arrive, c'est tout. (Et, de même , ce n'est pas parce que nous avons eu un hiver doux qu'il nous faudra forcément le payer par un printemps glacial, comme nous n'arrêtons pas de l'entendre dire en ce moment; c'est agaçant, les oidseaux de mauvais augure, à la fin!) En tous les cas, si vous passez en Périgord, ne manquez pas de faire un détour par la maison Reignac! Bonne visite, Fredo.

 

  P1100140

La maison forte de Reignac

 « Alors que les derniers jours de l’année avaient été doux, en 36 heures, une vague de froid extraordinaire s’abat sur la France du nord au sud. Le phénomène est si net et les témoignages si nombreux, que l’on peut connaître l’heure d’arrivée du gel, région par région. Il éclate en Périgord le 6 janvier 1709. Il marquera durablement les mémoires.

Cette nuit là, il fit un froid ahurissant, qui continua d’une manière surprenante jusqu’au 22 janvier. Le 11 de ce même mois, il tomba une énorme quantité de neige.

Le vin gelait dans les barriques, l’eau faisait éclater les ponts en fonte, les oiseaux ne trouvaient plus rien à manger, les lièvres et les perdrix périrent presque entièrement. Les vignes, les châtaigniers et les noyers, qui étaient le principal revenu en Périgord, étaient anéantis. Pommiers, poiriers, cerisiers et pruniers n’ont pas tous été détruits mais n’ont pas donné de fruits cette année là. L’air était si rigoureux qu’il fendait les plus gros arbres jusqu’au tronc en provoquant un bruit d’éclatement ressemblant à des coups de fusil.

Au bout de six semaines, le redoux va entraîner la débâcle des rivières, qui avaient toutes gelé sur une épaisseur de 14 à 15 pieds. Cependant la neige avait constitué une protection pour les végétaux. Avec la fonte, les terres étaient détrempées. Une seconde vague de froid arriva, les semis et les racines furent pris dans la glace et gelèrent irrémédiablement. Au printemps suivant, il s’abattit des pluies diluviennes ainsi que deux orages de grêle, l’un le 10 mai à 5h de l’après-midi puis un second qui emporta tout le reste le 31 mai à 4 h de l’après-midi. Pour parachever son œuvre destructrice, l’été sera excessivement chaud et sec.

Les conséquences seront immédiates sur l’alimentation ainsi que sur la santé. L’on assista à une extraordinaire flambée des prix, suivi de disette, épidémie et famine.

Le nombre de décès lié au froid cet hiver là, est de 45000 pour la France entière. »

Ref : art et histoire en Périgord noir n°110

 

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