18 août 2014, permanence à la Galerie des deux clochers de St Genis, installée au-dessus de la galerie couverte du cloître. Fermé, cet ancien déambulatoire qui épouse parfaitement la galerie du cloître, s'ouvre sur un jardin intérieur.
Les visiteurs du cloître ont majoritairement affronté la volée de marches qui mènent à l'exposition organisée par le lions Club de St Cyprien mais l'impression générale n'est pas vraiment enthousiasmante !
Même s'il y a l'exception qui confirme la règle ...
rares sont ceux qui visitent autrement qu'à « américaine » et c'est au pas de charge qu'ils parcourent les 4 ailes de la galerie.
Un certain raz le bol ? Il est vrai que les expositions fleurissent un peu partout. Pour qui aime engager la conversation, c'est frustrant.
En tout cas si l'après-midi a été plus animé, la matinée fut mortelle, 10 visites dont 3 qui resteront gravées dans la mémoire.
La première, une femme d'un certain âge, très british, qui après un tour de galerie a pris la porte sur un jugement sans appel :
- « Tout ce qui est là (montrant une partie de l'exposition) c'est bien, le reste … pfeu ! ».
Je n'ai même pas eu le temps de répondre, elle filait. Je peux au moins me féliciter de faire partie du lot « des bons » !
Deuxième venue et visite éclair, une femme, encore :
- « Ah, c'est une exposition de peintures ! ».
Elle redescendait l'escalier plus vite qu'elle ne l'avait monté (il est vraiment très raide) sans même avoir dépassé le seuil de la galerie.
La troisième et dernière visite de la matinée fut quasiment aussi rapide mais les propos incompréhensibles font que je m'interroge encore. Une dame, toujours :
- « Je croyais que c'était une exposition sur le cloître ?! »
- « Non, mais cela vaut la peine d'y faire un tour quand même »
- « Oui … mais je suis en vacances ! »
Comprenne qui pourra !
L'an prochain, en tout cas, je ne renouvellerai pas l'expérience.
Entre le vernissage où la foule (celle des grands jours) n'attend qu'une chose, manger pendant que les officiels se parent de toutes les vertus et les permanences où l'on fait tapisserie, il n'y a pas grand-chose de motivant !
Do